Les élus frondeurs au sein de l'APC de Chlef reprochent à leur président une série de griefs liés à la gestion de cette grande agglomération censée être la vitrine de la wilaya.Pas moins de 32 membres qui composent l'assemblée communale du chef-lieu de wilaya ont procédé à un retrait de confiance, jeudi dernier. Face à cette crise qui se corse, les citoyens en ont ras le bol de subir les conséquences de ce conflit qui commence à produire des effets désastreux sur le cadre de vie, en dépit des sommes colossales octroyées par l'Etat pour la réhabilitation de cette commune. De son côté, le maire de Chlef, Mohamed Teguia, n'a pas l'intention de démissionner. «Je ne démissionnerai pas. Je continue à exercer normalement mes activités professionnelles, conformément à la loi. Je n'ai rien à me reprocher et j'estime que s'il y a carences, c'est tout l'exécutif communal qui doit en assumer la responsabilité», a-t-il indiqué hier dans une déclaration à El Watan.Il accuse même ses «adversaires» d'avoir fomenté ce coup dans le but de «satisfaire pleinement leur intérêt personnel». Il affirme détenir des preuves sur ce qu'il avance et promet de saisir la justice et les autorités compétentes. Invité à préciser la nature de ces affaires, le président d'APC a révélé que les documents en sa possession concernent «le social, l'urbanisme et le ramassage des ordures», accusant ses opposants de vouloir bloquer la nouvelle entreprise de nettoiement de la commune de Chlef.
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Posté Le : 23/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com