Algérie

APC d?El Tarf. Le maire et le directeur des domaines sous contrôle judiciaire



L?affaire dite « SAS », où sont impliqués bon nombre de responsables locaux, est l?une de celles qui constituent le dossier de l?affaire « wali d?El Tarf ».

C?est, en effet, avec l?aval de l?ex-wali, écroué depuis le 4 décembre dernier, qui avait pu, en contrepartie et au prétexte de la visite présidentielle de juin 2003, puisé copieusement dans les crédits des programmes de la commune, que le président de l?APC d?El Tarf, des membres de cette assemblée et quelques privilégiés se sont, avec la complicité des Domaines et de l?agence foncière, partagés 1,7 hectare excédentaire dans le vieux lotissement de recasement, toujours appelé SAS. Précisons pour nos lecteurs qui n?ont pas connu l?époque coloniale que la SAS, en fait le SAS, était un service de l?armée française chargé d?actions pour rapprocher les deux communautés d?Algérie par la pacification et l?intégration. Précisons encore à l?adresse de nos jeunes lecteurs, que contrairement à l?intégration dont on parle aujourd?hui en France, on cherchait à cette époque à intégrer les Algériens en Algérie. Les coquins d?El Tarf d?aujourd?hui se sont attribués les lots de terrain de la SAS au dinar symbolique avec une entourloupette dans les procédures dont ils ont le secret. Le fils du directeur des Domaines de la wilaya est également mis en cause car il aurait bénéficié gracieusement de la part du président de l?APC et au regard des services rendus par son père, d?un kiosque bien en vue à El Tarf et qu?il aurait revendu par la suite à un entrepreneur qui ne nie pas le bien-fondé de cette transaction. L?instruction de cette affaire a, en fait, été entamée il y a de cela quelques semaines par le tribunal d?El Kala puis suspendue momentanément pour permettre à la Cour suprême qui instruit également cette affaire dans le cadre du privilège de juridiction accordé à l?ex-wali, de poursuivre son travail. Le maire d?El Tarf, le directeur des Domaines, la directrice de l?agence foncière et des employés avaient été placés sous contrôle judiciaire dès l?ouverture de cette instruction.




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