Depuis un mois, le service de l'état civil de la commune d'El Affroun est débordé par le flux quotidien de citoyens demandeurs de documents administratifs.
Comme chaque année, en pareille période, ce sont plutôt les jeunes étudiants universitaires, les nouveaux bacheliers, et autres candidats à des concours dans les différentes écoles qui affluent au service de l'état civil. Il y a aussi les demandeurs d'emploi ainsi que les nouveaux mariés, qui se présentent à la mairie pour obtenir des documents nécessaires en vue de la constitution de leur dossier. Tôt le matin, avant même l'ouverture des guichets à 8h, des chaînes se forment. Chacun veut être parmi les premiers à déposer son carnet de famille, pour le récupérer l'après-midi. Outre ces désagréments, malgré l'informatisation du service de l'état civil, l'on a enregistré tout récemment, une rupture du stock des imprimés relatifs à l'extrait de naissance n° 12. Un document nécessaire dans n'importe quel dossier et qui n'est plus disponible au service de l'état civil de l'APC d'El Affroun, au grand désarroi, des demandeurs de ce fameux document. Le quota délivré par les services concernés de la daïra s'est avéré insuffisant face à la forte demande. « Les responsables de l'état civil aurait pu prendre leurs dispositions », nous dit un citoyen.Et d'ajouter « c'est nous, pauvres citoyens, qui sommes pénalisés par cette négligence ». Un sexagénaire nous a informé qu'il s'est déplacé de Chlef pour avoir un extrait de naissance, pour sa fille, étudiante, qui doit constituer un dossier pour obtenir une chambre à la cité universitaire de Blida. « Je vais rentrer bredouille et je ne sais pas quand je reviendrai », dit-il avec amertume. Pour une jeune fille, candidate à un concours de l'Ecole paramédicale de Blida, il ne lui reste que ce document pour déposer son dossier avant le 15 août. Ce n'est pas la première fois que le service de l'état civil d'El Affroun enregistre l'indisponibilité de l'imprimé de l'extrait de naissance, délivré aux citoyens de la commune. Il y a quelques mois, les citoyens demandeurs de ce papier ont dû patienté 48 heures avant de pouvoir enfin l'obtenir. Un fonctionnaire qui a requis l'anonymat, renvoit la responsabilité sur les services de la daïra, lesquels, d'après lui, n'accèdent pas au besoin de la commande. En attendant la disponibilité de ce document, le citoyen prends son mal en patience, en poirotant devant la mairie, supportant malgré lui, la canicule ou étouffant à l'intérieur du service dans une salle exiguë.
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Posté Le : 08/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkader Lazereg
Source : www.elwatan.com