Les protestataires réclament leurs droits socioprofessionnels et leur intégration dans leurs fonctions.
Depuis le 31 décembre dernier, plus de 170 agents, toutes catégories confondues, ont été remerciés après des années en qualité de contractuels à temps partiel. «Nous avons signé des contrats de travail de 5 heures mais nous sommes contraints de travailler à temps plein, soit 8 heures par jour. A chaque fois que nous essayons de protester on nous brandit la menace de mettre fin à nos contrats», dénoncent, en chœur, les protestataires que nous avons rencontrés et qui déplorent «l’ingratitude de l’administration». «Nous avons servi la mairie pendant des années en exerçant dans tous les services : voirie, parc communal, état civil et sécurité», enchaîne une dame en soulignant que la quasi-totalité de ces agents sont des cas sociaux auxquels s’ajoute, pour certains, un handicap.
«J’ai exercé depuis 10 ans en qualité de vacataire. En 2008, j’étais soumis au régime de contrat à temps partiel de 5 heures. Pour des histoires que j’ai eues avec la justice depuis mon jeune âge, on ne veut pas me titulariser malgré mon âge actuel, qui est de 59 ans, et les 10 ans d’expérience sans problème au service à l’APC», se révolte M. Bouadjadj Mouloud qui précise sa qualité de fils de chahid et père de 5 enfants. «Toutes nos démarches auprès des autorités ont été infructueuses. L’inspecteur de la Fonction publique, qui nous a reçus, a avoué son incompétence à régler notre problème au motif que les contrats signés avec l’employeur ne sont pas
visés par ses services», dira Melle Gaarouche qui nous présente un quadragénaire handicapé qui a exercé depuis 15 ans dans le cadre de filet social avant d’être mis en 2008 sous le régime de contrat à temps partiel.
«Nous ne faisons pas de la charité, nous voulons un poste de travail, c’est notre droit. On veut nous pousser au suicide», ajoute une femme, les larmes aux yeux.
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Posté Le : 26/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Irbah Rabah
Source : www.elwatan.com