260 travailleurs dans le désarroi
Les services de la Fonction publique de la wilaya de Béjaïa ont, dans une note adressée à l?APC d?Akbou, fait état de leur refus d?examiner tout acte de gestion des carrières des fonctionnaires, même des départs à la retraite de la commune jusqu?à l?élaboration et adoption du plan annuel de gestion des ressources humaines qui est subordonné à l?assainissement de la situation des vacataires. Cette note, dont le contenu a trait à la rétrogradation des 260 vacataires sur les 590 travailleurs de l?APC, a suscité l?indignation de la section syndicale UGTA de la commune d?Akbou. Montée au créneau, cette dernière a réagi avec véhémence à cette situation de blocage. « Nous dénonçons énergiquement cette note scélérate qui s?apparente à un chantage. Le syndicat ne peut cautionner la rétrogradation des vacataires qui vivent ou plutôt survivent dans la précarité avec un pouvoir d?achat érodé et une vie de plus en plus chère. Or, cette rétrogradation n?est qu?une compression du personnel. A quoi rime le fait que la correspondance en question coïncide avec une conjoncture particulièrement difficile si ce n?est à de la provocation de la part de l?administration ??froide comme un monstre?? », nous déclare Medjkoune Djamel, président de la section syndicale de l?APC. A noter que plusieurs travailleurs ciblés sont des pères de familles comptabilisant 12 à 14, voire plus, d?années d?exercice. Recrutés dans les années 1990 pour certains et en 2000 pour d?autres, ces travailleurs ont cru avoir droit à des emplois stables, refusant ainsi d?être des moutons de panurge, ils sont déterminés à défendre par tous les moyens leur gagne-pain. Parmi ces employés, il y a également des fils de chahid, pères de familles. « On ne demande que l?application des textes en vigueur concernant la protection des ayants droit de chahid. Il est vrai que par les temps qui courent, s?afficher fils de chahid équivaut à une incongruité du fait du syndrome de culpabilité. La mode étant à la culture de l?amnésie, tantôt on nous sort la forclusion, tantôt on nous parle de l?égalité des citoyens tout en feignant d?oublier que les données du départ sont faussées », nous dit un fils de chahid. Pour les 260 travailleurs gagnés déjà par la paupérisation, l?application de ces mesures jugées absurdes les pousse dans le désarroi.
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Posté Le : 18/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Takerabet Mokrane
Source : www.elwatan.com