Algérie


« Les élus locaux Impassibles » Lors d?une conférence de presse tenue hier au siège du FNA, le président de l?Association pour la protection de l?activité commerciale (APAC) n?est pas allé de main morte pour fustiger les présidents des Apc de Bab El Oued et La Casbah. « Ces deux responsables, élus pourtant par les citoyens, ne veulent pas de notre association au sein de la commission de distribution des étals. Nous avons demandé la constitution d?une commission pour enquêter sur les attributions des étals dans les marchés Zoudj Ayoun et Trois-Horloges, mais ces deux élus refusent même de nous recevoir pour discuter de ce point précis et de celui relatif à la présence de vendeurs à la sauvette aux alentours du marché des Trois-Horloges. » Le conférencier est revenu plusieurs fois sur l?état d?anarchie, de passe-droit et de désorganisation dans lequel sont tenus les deux marchés sus-nommés. A ce titre, M. Hefayfa n?a pas manqué de soulever un nombre de questions : « A Bab El Oued, il y a des individus qui n?ont pas le droit de bénéficier d?étals, alors qu?ils le sont, tandis que les enfants de La Casbah, les vieilles femmes et les familles démunies sont écartés de cette liste, et ce, au mépris de la réglementation. » Intervenant, le représentant de l?APAC au niveau de la circonscription administrative d?Hussein Dey affirmera que le wali délégué de cette daïra est « plus responsable que le maire de Belouizdad ». « Le wali a accepté de nous recevoir afin de discuter des problèmes que rencontrent les commerçants dont les locaux ont été endommagés lors du séisme du 21 mai 2003. Alors que le président de l?Apc de Belouizdad a refusé catégoriquement de nous recevoir et s?est confiné dans un silence qui en dit long. Ce responsable a été pourtant élu par la population de Belouizdad. Il doit en principe rendre des comptes », se désole l?intervenant non sans préciser que la « priorité » pour ce maire est le « revêtement des trottoirs, non pas le bien-être des commerçants et de la population ». Par ailleurs, le chef du bureau de l?Apac aux Eucalyptus a affirmé que le marché communal de cette commune, fréquenté beaucoup plus par la gent féminine, a été implanté dans une localité désertique, dépourvue de moyens de transport. Le nombre de locaux, qui était de l?ordre de 450 au début, s?est multiplié pour atteindre les 700 actuellement. « Les commerçants ont refusé de travailler dans une telle anarchie. Ils interpellent les autorités de la wilaya afin d?ouvrir une enquête sur la manière avec laquelle les nouveaux locaux ont été ajoutés et qui en est responsable », dit-il.


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