« L'agence de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), ce n'est pas
seulement l'investissement dans des projets, c'est aussi l'accompagnement et le
suivi du dit projet, qui, en cas de difficultés rencontrées dans le
remboursement, le plan de charge, etc., est repris et relancé sur de nouvelles
bases», a indiqué le directeur l'ANSEJ de la wilaya
de Constantine, Tarek Belmili.
Ce dernier fait savoir que 40 projets montés et financés par l'agence
sont actuellement soumis à un traitement spécifique devant les remettre sur
rail et leur redonner vie. Il s'agit pour l'essentiel de petites entreprises de
nettoyage, de boulangerie et de la petite industrie mécanique. «L'acte
d'investissement est un risque, dira-t-il, et toute affaire mise en route
rencontre des difficultés qui peuvent menacer jusqu'à son existence. Ainsi, dit-il,
parmi les projets que nous finançons, beaucoup réussissent, d'autres, moins
nombreux, rencontrent des entraves susceptibles d'être levées, mais il y a en
moyenne près de 5% d'entre eux qui, une fois arrivés à la phase d'exploitation,
sont «bloqués» et nécessitent un traitement particulier et spécifique pour
pouvoir redémarrer».
Ce suivi spécifique consiste, selon notre interlocuteur, à faire en sorte
que le jeune porteur du projet sache qu'il n'y a pas lieu de baisser les bras
et d'abandonner l'affaire au moindre obstacle, mais qu'il faut explorer toutes
les issues de secours disponibles. Et dans ce cadre, l'agence, et après des
sorties sur le terrain de l'entreprise en question, examinera sur site les
entraves auxquelles fait face le jeune investisseur. En général, précise M. Belmili, elles sont de toutes sortes : elles vont des
difficultés de remboursement, pour le plus grand nombre, au plan de charge
insuffisant, à l'emplacement non adéquat, etc. En tout état de cause, après des
visites sur le terrain pour examiner de visu les obstacles rencontrés, une
deuxième chance est offerte au jeune investisseur. Le dossier, dira-t-il, est
ainsi repris par l'ANSEJ qui le renégocie et le
défend devant les banques pour l'obtention d'un autre échéancier plus souple, aussi
bien du crédit accordé par la banque que le prêt accordé par l'ANSEJ dit PNR ( prêt non rémunéré) mais remboursable.
Toujours selon notre vis-vis, 827 projets ont
été financés par l'agence en 2011, soit une augmentation sensible par rapport à
2010, où il n'a été enregistré que 674 projets. Les raisons sont dues aux
nouvelles dispositions comportant une révision à la baisse de l'apport
personnel de l'investisseur, ramené à seulement 01%, contre 05% auparavant, et
aussi à la levée de l'interdiction de financement frappant notamment l'activité
du transport.
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Posté Le : 30/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com