Le nouveau siège de l'ANSEJ sur l'avenue de la gare ne désemplit pas, à longueur de journée des jeunes des deux sexes venus défendre un projet qui les délivrera très probablement du spectre de l'oisiveté et du chômage qui menace leur avenir.C'est un véritable parcours du combattant que ces jeunes entament depuis l'ANSEJ en passant par la commission d'éligibilité, les fournisseurs et les aléas de la disponibilité des équipements jusqu'aux institutions bancaires et les humeurs de leurs responsables. Les cas qui nous sont soumis par différents jeunes, néanmoins les déboires se ressemblent et convergent sur une bureaucratie qui dans plusieurs situations vient à bout des volontés des jeunes qui abandonnent en plein milieu du parcours non sans en prendre des risques relatifs à des frais engagés. A titre indicatif, des jeunes qui on choisi les métiers de plombier, de mécanicien ainsi que d'autres artisans ambulants dont l'activité nécessite un fourgon aménagé butent depuis longtemps sur le refus de la BEA de financer leurs projets sous prétexte que l'équipement devrait accompagner la livraison du fourgon. C'est un véritable dilemme auquel les jeunes en quête d'un emploi dans ces créneaux, sont confrontés. La livraison du fourgon aménagé est pour le directeur de la BEA un préalable à la libération du chèque comme pour les métiers sédentaires où la location d'un local est une nécessité avant tout financement. Il s'agit là de la version que nous a livrée le directeur de l'agence BEA de Sidi Bel Abbès qui est décriée par bon nombre de jeunes investisseurs de l'ANSEJ. Le responsable de cet organisme bancaire qui nous a accordé un entretien a évoqué « l'observation des mesures de prudence » dans le financement des projets. Pour plusieurs cas d'investissement par le biais de la BEA, la rigueur est de mise afin d'assurer la livraison des équipements et la réussite du projet sur le terrain croit on comprendre par le comportement des responsables de cette agence bancaire. Quel est ce concessionnaire qui accepterait de livrer un véhicule avant son paiement ' se demande-t-on. De son côté, le directeur de l'agence de l'ANSEJ de Sidi Bel Abbès que nous avons contacté a d'emblée reconnu les difficultés rencontrées par les jeunes face au financement des banques toutefois, a-t-il précisé, plusieurs cas « litigieux » ont été solutionnés .Notre interlocuteur qui a préféré ne pas trop s'étaler sur les difficultés rencontrées avec les banques et en particulier la BEA a promis la prise en charge de tous les dossiers qui demeurent en suspens.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D M
Source : www.reflexiondz.net