Algérie

Ansej- Cnac : Deux nouvelles formules pour promouvoir la micro-entreprise



L’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, Ansej, et la Caisse nationale de lutte contre le chômage sfont parti des outils que l’Etat a mis en œuvre en tant que dispositif visant à la création de l’emploi parmi les jeunes entrepreneurs disposant d’un projet.Ces derniers ont subi récemment des réaménagements tendant à leur assouplissement pour les rendre mieux productifs.Le montant de l’investissement peut aller jusqu’à 10 millions de DA et vise la catégorie des jeunes entre 19 et 40 ans. Quant au dispositif piloté par la Cnac, il concerne l’autre catégorie de 30 à 50 ans. Dans ce nouveau schéma, c’est l’idée d’entreprenariat qui est recherchée.Les deux formules prévoient, outre l’apport personnel de la part du demandeur qui oscille entre 1 et 2 % selon le montant de l’investissement, une partie du prêt sans intérêt, et toujours selon le montant se situe entre 29 et 28 %.Ce dispositif est adossé à une batterie de mesures de réduction des intérêts bancaires qui peuvent atteindre entre 50 et 95 % selon la nature de l’activité et sa localisation, c'est-à-dire au nord ou au sud ou dans les Hauts Plateaux.Des mesures propres aux universitaires ont été décidées pour leur permettre l’installation dans des cabinets collectifs (dentistes, avocats…) Elles se résument en des prêts  importants sans intérêts pouvant atteindre le un million de DA pour les universitaires  ou  la moitié pour les jeunes issus de la formation professionnelle.Autres avantages, les jeunes investisseurs sont exonérés de la TVA pour l’acquisition d’équipements et services qui entrent dans le cadre de la réalisation du projet. Quant aux droits de douanes, ils ne représentent que 5 % lorsque les équipements importés entrent dans le cadre de l’activité projetée. Ces exonérations touchent y compris les droits d’enregistrement.Durant  la période d’exploitation du projet, l’exonération est de trois années pour la taxe foncière sur les infrastructures, l’impôt sur les sociétés, la TAP. Cette période d’exonération est de six années lorsque l’investissement se situe dans les zones spéciales, comme le Sud du pays, les Hauts-Plateaux.Les mesures encouragent d’autant plus la création d’emploi que les textes prévoient une prorogation de deux années supplémentaires, lorsque le porteur de projet s’engage à recruter au moins trois employés pour «une durée indéterminée».


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