Algérie

L?alliance avec l?UDR et le MDS a-t-elle un avenir ? L?ANR compte capitaliser sa participation aux législatives pour se redéployer à Oran par une vaste opération de structuration de sa base à travers les communes, en commençant par ouvrir sa permanence principale au centre-ville, une initiative qui sera suivie, dans un premier temps, par l?ouverture de bureaux à l?USTO, à Tlélat et à Aïn El Turck. Jeudi, lors d?une rencontre organisée au siège de campagne électorale et animée par Derrar Nasredine, responsable local, Ferhat Feras Djamel, directeur de la campagne électorale et responsable de la communication ainsi que Bey Mokhtar, un membre du bureau national, un bilan de l?expérience « conjoncturelle ? » de la coordination démocratique (ANR-UDR-MDS) a été donné en perspective des échéances prochaines. A l?occasion, présente dans la salle, Mme Lazouni, fédérale UDR, candidate aux législatives et une des personnalités (elle est chef d?entreprise) signataires de l?appel pour l?honneur de l?Algérie, a annoncé officiellement son adhésion au parti de Réda Malek. Localement, l?avenir de cette coordination n?a pas été traité et les animateurs de la rencontre ont seulement indiqué que l?alliance est ouverte à toutes les forces républicaines de la société. A ce sujet, un mouvement comme le CIVIC, représenté par M. Bengasmia, et le MDS, aile Méliani, dominante à Oran, qui n?a pas pris part aux élections, ont été invités. Interprétation erronée Les élections passées sont considérées comme étant les plus impopulaires et, pour les dirigeants locaux de l?ANR, « le peu d?engouement affiché par la population est en réalité une forme d?opposition pacifique ». Par de tels propos, M. Ferhat, qui évoque octobre 88 et parle de mûrissement de la société, considère que « l?interprétation avancée par le ministre de l?Intérieur, endossant la responsabilité aux partis politiques, est erronée. » Pour lui, les raisons sont à chercher dans la régression des libertés, comparées à 1997, l?acharnement contre les partis et le verrouillage médiatique en pensant aux médias lourds qui n?accordent pas les mêmes avantages à tous les partis ou forces politiques agissantes en Algérie. L?administration a également été citée comme facteur bloquant, en n?accordant pas toujours les autorisations pour des rencontres avec les citoyens et en ayant indirectement entravé le travail des commissions de surveillance des élections. Dans le même ordre d?idées, Bey Mokhtar a considéré que les partis les plus en vue n?ont pas de programme et les candidats présentés sont mus par des intérêts (de carrière) et non par des convictions politiques. Il explique le fort taux d?abstention par le fait que « les électeurs n?étaient pas convaincus par ce qu?on leur a présenté. » Derrar Nasredine a annoncé que, symbole de civisme, les militants de son parti allaient mener une campagne de volontariat pour le nettoyage des plages du littoral pour sensibiliser les maires de ces localités sur l?environnement.
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