120 entreprises publiques seront dissoutes
Le processus de dissolution d?entreprises publiques, entamé depuis les années 1990, n?est vraisemblablement pas achevé. Pas moins de 120 entreprises déstructurées, « qui ne présentent aucune perspective de marché », seront dissoutes. C?est ce qu?a annoncé le chef du gouvernement, dimanche soir à Alger, à l?occasion d?une rencontre tenue avec des opérateurs économiques, des chefs d?entreprises et des hommes d?affaires. Dans cette rencontre organisée par la Chambre algérienne de commerce et d?industrie (CACI), Abdelaziz Belkhadem est revenu sur le dossier de mise à niveau des entreprises, précisant à cet égard que les entreprises qui ont le plus profité des programmes de mise à niveau lancés par le gouvernement sont celles du secteur privé. Quant aux entreprises publiques, M. Belkhadem a indiqué que certaines d?entre elles ont en profité également, mais que celles qui demeurent toujours déstructurées et non solvables seront dissoutes. « L?Etat ne peut pas continuer à perfuser des cadavres et va aller vers la dissolution des ces entreprises en prenant en charge leur potentiel de production et la main-d??uvre », a souligné le chef du gouvernement. Quant aux entreprises publiques qui présentent toujours des perspectives de marché, mais qui connaissent des difficultés financières, elles seront prises en charge par l?Etat et « leur situation sera assainie au moindre coût », a ajouté M. Belkhadem. Cet assainissement devrait concerner également les banques publiques dont l?ardoise, selon M. Belkhadem, « est partagée entre le secteur public et le secteur privé ». Il dira à ce propos que la réforme bancaire ne peut se faire sans mise à niveau des banques, d?autant qu?il s?agit de « faire face à une agressivité de plus en plus remarquable de la part des banques étrangères qui s?installent en Algérie ». Le chef du gouvernement a rappelé, à cet effet, que le Crédit populaire algérien (CPA) « est sur le point d?être privatisé » et qu?une autre opération de privatisation, à hauteur de 30%, d?une seconde banque publique, sera bientôt entamée. Le chef du gouvernement a appelé par ailleurs les opérateurs économiques à intensifier leurs opérations d?investissement pour soutenir la croissance économique du pays qui doit atteindre au moins 6 ou 7% durant les 6 années à venir pour pouvoir, entre autres, « absorber le chômage et ramener son taux à 8% ». M. Belkhadem a affirmé à ce propos que l?Algérie enregistre annuellement l?arrivée de 250 000 à 300 000 nouvelles demandes sur le marché de l?emploi.
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Posté Le : 02/10/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lyes Malki
Source : www.elwatan.com