Annan souhaite une réunion du groupe de contact pour convaincre toutes les parties syriennes à appliquer son plan de paix

L'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan, a souhaité mardi la tenue prochaine d'une réunion du groupe de contact sur la Syrie, visant à "convaincre toutes les parties prenantes" de l'importance de la mise en 'uvre de son plan de paix pour une solution politique à la crise syrienne.
L'objectif d'un tel groupe de contact est de convaincre "toutes les parties prenantes de la nécessité de mettre en 'uvre le plan Annan, ce n'est pas d'élaborer un nouveau plan", a déclaré à Genève Ahmed Fawzi, porte-parole de Kofi Annan.
"Nous comptons sur tous les membres qui ont de l'influence pour exercer une pression sur toutes les parties", afin de trouver une solution politique à la crise syrienne, a-t-il indiqué.
Sans toutefois annoncer la date d'une telle rencontre, M Fawzi a souligné que la date et la liste de ses participants "restent toujours à déterminer", précisant que "M Annan qui est encouragé par les Russes, espère bientôt tenir cette réunion".
S'agissant des violations du cessez-le-feu, le porte-parole de M. Annan a affirmé que, le problème principal est la "mise en 'uvre du plan Annan", assurant que "le travail diplomatique s'intensifie" après avoir dénoncé la violence quotidienne enregistrée en Syrie.
L'escalade de la violence observée ces derniers jours "est totalement inacceptable, elle doit cesser, et c'est pourquoi Kofi Annan a demandé à tous les gouvernements influents d'augmenter leur pression et de tordre le bras de tous les protagonistes pour y arriver", a ajouté le porte-parole.
L'envoyé de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie Kofi Annan avait proposé en s'adressant jeudi passé au Conseil de sécurité onusien la formation d'un nouveau groupe de contact entre les Occidentaux, la Russie et la Chine pour convaincre toutes les parties en Syrie de cesser la violence et d'engager un dialogue politique afin de mettre fin à cette crise.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait estimé que le nouveau groupe de contact était "une idée très bonne" mais que les participants n'avaient pas été encore définis.