Soirée exceptionnelle pour un public venu nombreux rendre un vibrant hommage au chanteur du Malouf Cheikh Layachi Dib, à la dimension de son talent, de sa modestie et de sa popularité auxquels ses admirateurs ne tarissent pas d'éloges à son égard. «C'est un chanteur qui cherche toujours la perfection. Il a le sens et le goût de la chanson andalouse. Quand il chante comme si cela coule de source». C'est donc au théâtre de verdure, en plein air dans la chaleur et la douceur des nuits bônoises que l'artiste, le fils de la vieille ville, entouré de ses proches et amis Attoui Ali, Louatfel, Friha, Mohamed Debez, Benaïssa, Aloui et tant d'autres s'est présenté, mercredi soir, sur la scène fortement ovationné par une assistance ô combien chaleureuse, en présence du wali, des autorités et responsables de la culture, pour entamer son récital par sa première chanson «Farakouni». «C'est pour moi une immense joie de chanter, aujourd'hui, devant ce beau monde comme si j'avais 20 ans», nous dira Cheikh Layachi, lui qui a fêté dernièrement ses 60 printemps. Cette mémorable soirée artistique a été initiée par la direction de la Culture et animée par les deux chanteurs et compagnons de route Kesri Lakhdar et Benini Salah qui se sont surpassés pour agrémenter cet évènement par un riche répertoire de la chanson andalouse et auquel le public connaisseur a répondu par l'applaudimètre.
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Posté Le : 21/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tayeb Zgaoula
Source : www.lequotidien-oran.com