Comme chaque année à l'approche de l'Aïd El Adha
dont moins de quinze jours nous en séparent, bon nombre de pères de famille
sont absorbés par l'idée d'en finir avec l'achat du mouton du sacrifice qui
faut-il le rappeler est loin d'être une simple sinécure.
Car comme chacun sait que dans une ville de la trempe de Annaba, où les
combats des béliers sont une tradition bien établie, pour beaucoup d'enfants, d'adolescents
et même d'adultes, il n'est pas question d'acheter un mouton sans cornes. Même
les femmes, du moins certaines d'entre elles, en font une affaire personnelle
et gare à celui qui n'achète pas le bon mouton.
En ce sens, l'anecdote de l'année passée se passe de tout commentaire
avec cette femme qui a dit à son époux «c'est quoi ce mouton ! Je n'en veux pas
! Tu ramènes un autre ou bien choisis entre lui et moi ! Comme quoi l'achat du
mouton de l'Aïd est devenu pour beaucoup, une affaire de famille. En ce sens, des
pères de famille se retrouvent confrontés à un véritable casse-tête surtout
pour ceux dont les revenus sont limités. Du coup, maquignons, revendeurs de
circonstance ne se font pas prier pour sauter sur le filon. Dans une visite à
travers quelques points de vente du côté d'El Kantra,
El Hadjar, Sarouel et ailleurs, c'est la folie des
prix puisque l'augmentation a frôlé le million de centimes pour un agneau de 20 kg qui a coûté à peine 2 millions
de centimes l'année passée, coûte presque 03 millions de centimes cette année. Situation
qui a contraint plus d'un à temporiser ou à aller chercher le mouton souhaité
dans les autres wilayas où les prix seraient relativement moins chers.
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Posté Le : 26/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Ouelaa
Source : www.lequotidien-oran.com