Il est le seul vendeur d’articles d’artisanat sur le passage entre la plage Rezgui Rachid (Ex-Saint-Cloud) et celle de Rizi Amor (Ex-Chapuis).
Composé de bateaux et articles de la navigation marine en miniatures, son produit original est très prisé par les touristes, dont l’activité a généré l’animation des lieux à travers les prises de photos. Malheureusement, il vient d’être chassé par les services communaux de la ville de Annaba deux mois à peine après s’être installé légalement à la faveur d’une autorisation provisoire de deux mois (août/septembre) en contrepartie de 20.000 DA.
«Les services de la commune de Annaba m’ont signifié mon départ avant même l’expiration de la période de location», se désole le concerné, Amri Mohamed Salah.
Animé d’une bonne volonté, cet artisan décorateur a demandé officiellement la prorogation de la période de location, d’autant plus que le tourisme local promet à Mohamed Salah la pérennité de son activité. Une demande qui sera vide rejetée, au motif que la saison estivale est achevée, tel qu’indiqué par la correspondance qui lui a été adressée le 4 octobre dernier. Croyant à l’option du développement du tourisme dans la ville de Annaba, Amri s’est adressé cette fois-ci au président de la commune de Annaba, l’exhortant à lui renouveler l’autorisation de l’espace qu’il occupait auparavant. Un niet catégorique lui a été signifié encore une fois pour le même motif. Déçu, ce jeune artisan a frappé à toutes les portes, en vain.
D’autant plus qu’il vient d’apprendre que le même espace a été loué par l’APC de Annaba à un autre individu pour cinq mois consécutifs.
L’activité: vendre des glaces.
Comble de l’absurdité, on chasse un artisan décorateur qui apporte un plus à une ville touristique comme Annaba, pour le remplacer par un vendeur de glaces en période hivernale. C’est là que Amri Mohamed Salah s’est senti vraiment lésé par les autorités locales qui, dans le discours officiel, encouragent le tourisme pour saper dans l’ombre la volonté de ses animateurs.
L’artisan Amri Mohamed Salah ne compte pas, selon lui, baisser les bras et va tenter de voir le wali de Annaba à l’effet de lui faire part de cette hogra caractérisée.
Gaidi Mohamed Faouzi
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Posté Le : 24/10/2016
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Gaidi Mohamed Faouzi
Source : elwatan.com du samedi 22 octobre 2016