Algérie

Annaba S'entendre sur la surdité



Dans une conférence de presse tenue, avant-hier à l'hôpital Ibn-Rochd de Annaba, le directeur général de CHUA et président de la société algérienne d'ORL, le Pr Saâïdia, assisté des docteurs Mecibah et Djerad, ont annoncé la mise en place d'un important programme de travail des assises internationales de la surdité, premières du genre en Algérie, durant quatre journées à partir du 6 décembre prochain et regroupant d'imminents chercheurs et chirurgiens en ORL, de France, de Belgique et de l'ensemble du territoire national. Le palais des Arts et de la Culture sera donc une occasion à partir de laquelle sera posée, pour la première fois, la problématique de la surdité. «Il s'agit d'une rencontre scientifique de haut niveau qui va s'atteler à traiter cette maladie très contraignante et handicapante pour le patient», nous a déclaré le Pr Saâïdia. Une rencontre qui sera parrainée par le ministre de la Santé et de la Population M. Amar Tou, qui est, lui-même, à l'origine d'un important programme national. Un programme qui, selon le conférencier, va s'atteler à la prise en charge, pour la première fois, du problème de la surdité dans ses trois phases: appareil, acte chirurgical et rééducation. «A l'heure actuelle on est à une vingtaine d'implants dans ce genre. Au CHU d'Annaba, il y a six mois de cela, nous avons procédé à des opérations qui ont permis la réalisation de 19 implants cochléaires sur 17 enfants âgés de 20 mois à 6 ans et 2 adultes. Les résultats sont magnifiques», nous a fait savoir le président de la Société algérienne d'ORL qui ajoute: «notre objectif c'est de faire entendre ceux qui n'entendent et faire parler ceux qui ne parlent pas. Nous allons encore plus loin pour mener une lutte sans merci, contre cette maladie par la mise en place d'un vaste programme de dépistage, issu du programme national qui permettra une évaluation de cette maladie et la manière de la traiter afin de diminuer la demande sur les implants dont le coût de l'appareil varie entre 30.000 et 2.500.000 DA pour les cochléaires, indispensables surtout pour les implants décidés en urgence et sur les bébés âgés d'un an. Au CHUA d'Annaba, il a été enregistré 300 cas de surdité durant les 8 mois écoulés. Un chiffre qui ne risque pas de permettre une quelconque analyse, en l'absence de statistiques réels. «La demande d'implants est forte, elle concerne tous les âges, mais le classement se fera par priorité et par priorité nous entendons, commencer par les enfants âgés d'une année, pour que nous ayons devant nous, cinq années entières pour les conditionner à leur environnement et leur permettre une rentrée scolaire normale», a déclaré encore le Pr Saâïdia qui met l'accent beaucoup plus sur les actions de sensibilisation à la naissance, sachant que la maternité du CHU enregistre chaque année entre 12.000 et 14.000 naissances en plus de celles d'El-Bouni et des cliniques privées. Concernant l'appareillage, le professeur dira que ce domaine a connu un développement extraordinaire. Pour la sensibilisation afin de diminuer le risque, une équipe constituée d'ORL, de pédiatres, de gynécologues... est mise en place pour détecter les causes réelles de cette maladie qui pourrait provenir de mariages co-sanguins, de surdité héréditaire, de certaines maladies de la mère... Le dépistage et la sensibilisation demeurent, pour la Société algérienne d'ORL, des moyens nécessaires pour la lutte contre cet handicap, dont beaucoup de personnes malentendantes ou sourdes deviennent, à la longue, muettes. Pour le Dr Mecibah, cette préoccupation est venue à point nommé. «Entendre et parler c'est l'essentiel de la vie», nous a-t-il fait savoir.


je viens par ce courrier anonyme rapporter quelques quelques insuffisances concernant le CHU Annaba Bien que le CHU de annaba vient d'etre felicité par le ministre de la santé pour son programme sur la prise en charge de la surdité, et malgré les efforts fournis par l'ensemble de ces fonctionnaires; il parait illusoire de dire que tout va bien, qu'il n'existe pas de problemes dans cette institution En effet ; les programmes de transplantation rénale et hépatique sont au point mort : depuis les deux transplantations réalisées en decembre 2006 au terme de sacrifice humains et logistiques, aucune avancée majeure n'est observée depuis, plateau technique defaillant por la preparatiuon des couples donneur/receveur une rareté et probabllement une penurie prochaine concernant les solutes de dialysat pour dialyse peritoneale continue ambulatoire est observée ; bien que ce liquide est d'une importance vitale pour la survie de ses malades le seul appareil d'echocardiographie du service de cardiologie vient de rendre l'ame apres de nombreuses annes de service; situation previsible vu que ce dernier etait utilisé pour l'ensemble des patient du CHU ainsi qu'au cours des gardes de cardiologie, l'utilité d'un deuxieme appareil etatit evidente. A l'heure actuelle, et entatente du remplacement de l'appareil en question (demarche entreprises) la situation est precaire , imposant la réalisation de cet examen en ambulatoire le fonctionement des services de radiologie est aléatoire : en fonction des aleas techniques pour l'hopital In Sina ( bien qu'un nouveau materiel vient d'etre receptionné) , indisponible a Dorban , satisfaisant a Ibn Rochd le service de neurologie médicale est perçu par tous les praticiens du CHU comme un mouroir certains examens biologiques dits standard et disponibles dans d'autres strucures hospitalires sont de réalisation difficiles , je site la Numeration de Formule Sanguine (NFS) complete : un seul appareil est fonctionnel au niveau du service d'hematologie Dorban vers lequel sont achemines les prelevements des autres hopitaux du CHU, lorsque lui-meme n'est pas en panne Bien que le budjet de la pharmacie soit collosal , nous deplorons le manque de certains consomables , recement les tubes en plastique pour prelevements sanguins se font rares, ainsi que la non concertation des services concernes en matiere de besoins. Sans oublier la logistique defaillante : - strucures viellisantes et non adaptées : Quand les responsables locaux et a l'echelle nationale penseront-ils a construire un nouveau CHU pour une Wilaya en axpansion et recevant des malades des wilaya limitrophes - l'etat des lits et des tables de chevet dignes d'hopitaux de guerre , a quand le remplacement pour le confort du malade, car la prise en charge n'est pas seulement une histoire de medicaments et de perfusions, ou d'eplorations. Pour finir , l'ensemble des elements sus-cites sont réels et peuvent etre confirmes sur terrain, leur denonciation ne vise pas a faire tomber des tetes mais a ameliorer une situation qui va de mal en pis, et qui pour certains est excellente
attila, roi des huns - medecin - annaba
14/12/2007 - 689

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