Annaba: Pression sur le service d'état civil

Récurrent et des plus lassants le spectacle qui s'offre aux yeux au niveau des guichets de l'APC de la rue du CNRA de Annaba où tous les jours de la semaine, toutes les semaines du mois et tous les mois de l'année, de nombreuses gens doivent prendre leur mal en patience pour obtenir un extrait de naissance.

 La chose est beaucoup plus ardue avec les départs en congé en été, puisque de huit personnes parmi les préposés à cette tâche, ils ne sont que quatre à délivrer ces extraits de naissance à un moment où ils sont de plus en plus nombreux à solliciter ce document n°12, obligatoire et nécessaire pour l'obtention de documents officiels comme la carte nationale d'identité, le permis de conduire ou le passeport.

 L'écriteau collé à une vitre du guichet mentionne qu'étant donné la forte pression sur les demandes d'extraits de naissance, il ne sera délivré qu'au maximum quatre extraits de naissance. Pour la circonstance, quatre tréteaux en bois séparent les guichets et les gens contraints parfois de se retrouver en dehors de cette enceinte exiguë où l'air devient irrespirable, alors que deux agents de la sécurité communale se chargent de tasser les livrets de famille pour les distribuer, en respectant l'ordre, à ceux qui se chargeront de remplir le fameux document. D'abord, il faut aller chercher le registre, puis le feuilleter pour vérifier si la personne est effectivement née à Annaba. En somme, l'attente peut durer plusieurs heures avec le plus souvent ces scènes d'énervement, prises de bec et ces gens pressés de rentrer car venant de loin, avec cependant ce sentiment unanime qui a fait dire à plus d'un que l'APC devrait améliorer les choses dans la délivrance de ces fameux extraits de naissance.