Algérie

Annaba Plus d'une quarantaine de familles africaines errent à Berrahal


Depuis le début du mois de Ramadhan, la commune de Berrahal fait l'objet d'un exode massif de familles, principalement subsahariennes (maliennes et nigériennes). Ces familles, livrées à elles-mêmes, sont composées notamment de femmes, de jeunes et surtout de très jeunes enfants. Elles occupent les espaces publics, un peu partout à travers les différentes cités de l'antique Aïn-Mokra et les abords des mosquées. Pour le moment, elles ont trouvé des personnes qui n'ont pas lésiné, en ce mois de Ramadhan, sur les initiatives et les efforts charitables en direction de ces personnes nécessiteuses, en leur offrant des repas chauds et des vêtements.Mais, force est de constater que certains garçons, attirés par des jeunes filles subsahariennes, commencent à gêner la quiétude de ces familles qui passent la nuit à la belle étoile, et lesquelles ont besoin aujourd'hui plus que jamais d'une protection des services de sécurité. Pour le moment, d'aucuns sur les lieux, y compris les services de police, n'ont d'informations précises sur ces familles ni comment elles ont atterri, particulièrement à Berrahal plutôt que dans d'autres villes de la wilaya de Annaba. Cependant, certaines mauvaises langues, parlent déjà d'une forme de mendicité érigée en un "métier", dont la "main-d''uvre" est constituée par un essaim de femmes et une ribambelle d'enfants en bas âge, soumis à cette contrainte à longueur de journée. Tout cela se passe au vu et au su de tous et en l'absence de réaction des autorités de la wilaya. La mendicité, ici, a pourtant pour cadre la rue, les lieux publics, les mosquées, les grandes stations de bus et les cimetières. Certains observateurs rappellent, pour expliquer le phénomène et l'attenuer, que l'Algérie a de tout temps ouvert ses frontières aux réfugiés nigériens et maliens fuyant les calamités naturelles qui frappent leurs pays respectifs, et tout particulièrement les conflits armés fratricides. Ces mêmes observateurs estiment toutefois que les données ont changé ces derniers temps, car ce sont des vagues de ressortissants des pays subsahariens qui rejoignent le Nord par le biais des couloirs d'acheminement de la cocaïne vers l'Europe. Pour ceux-ci, la présence de nombreux groupes de ressortissants africains, de Subsahariens en situation irrégulière et de plus en plus nombreux dans les quartiers et communes de Annaba, ne serait pas fortuite.
B. B
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