Algérie

ANNABA Les premières interventions d'implants phonatoires



Le service ORL du CHU d'Annaba sous l'égide de la Société algérienne d'ORLet en partenariat avec le CHU de Grenoble, a organisé avant-hier, au niveau del'hôpital Dorban, un cours sur l'implant phonatoire, sur ses aspects pratiqueet théorique. Sous la direction des Professeurs Saidia du CHU d'Annaba et Reytde Grenoble, les dizaines de médecins et étudiants ont assisté en direct auxopérations retransmises du bloc opératoire en salle de conférence. Laretransmission s'est faite également en direct sur le réseau Internet par lesservices d'Algérie Télécom. Première du genre en Algérie, cette opération n'apas laissé le ministre de la Santé, M. Amar Tou, qui a fait le déplacement à Annaba,insensible. Il a suivi l'opération du début à sa fin. La satisfaction se lisaitsur le visage du ministre qui a constaté la réussite de l'opération, faite surun jeune patient de Guelma, âgé de 31 ans, par le Pr Reyt assisté par le PrDaoudi. De la salle, le Pr Saidia commentait en direct tous les faits et gestesdes professeurs sus-cités. «C'est une journée mémorable que d'assisteraujourd'hui en présence de M. le ministre à l'inauguration d'un coursinternational sur l'implant phonatoire, une première en Algérie», dira le PrSaidia qui ajoute «l'Algérie est capable de produire ce que chacun considère,comme miracle. Notre tendance est d'arrêter les prises en charge de nos maladesà l'étranger en le faisant en Algérie, ce genre d'opération serait pour nousune sorte de recouvrement. Car la différence de coût est incomparable». Laséance d'avant-hier était programmée par une dizaine d'implants. «Nous avonsconvoqué dix malades qui ont été opérés pour un cancer du larynx et qui ontperdu totalement la voix. Aujourd'hui, nous avons été confrontés à troisdésistements. Pour ceux qui ont été opérés, l'usage de la parole leur serarendu dès la première phase de rééducation qui débute aujourd'hui même», tenaità préciser le Pr Saidia.Pour ce qui est du coût de ces opérations prises en charge par le CHU,l'unité coûte pas moins de 3.000 euros. A la fin, le ministre a rassuré de lamise en place d'un réseau d'hôpitaux pour le traitement du cancer», nous avonslancé un programme de 15 hôpitaux», a dit le ministre.


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