Algérie

Annaba : Les gangs encagoulés écument la Coquette Annaba : les autres articles


Annaba : Les gangs encagoulés écument la Coquette                                    Annaba : les autres articles
Un important groupe d'individus encagoulés qui écume la zone de Rizi Amor jusqu'à Sidi Aissa s'est attaqué dans la nuit de dimanche à lundi à une famille qui était à bord d'un véhicule touristique, a-t-on appris auprès de la victime.
Il était 21 h passé lorsque ce groupe a pris en proie cette famille l'obligeant à garer pour lui subtiliser ses biens. Ne voulant pas obtempérer à l'ordre des criminels, le chauffeur a tenté de fuir. Mais c'était sans compter sur la sauvagerie de ce gang qui s'en est pris, selon une victime, au véhicule à coups de sabres brisant totalement le pare-brise et une des vitres du véhicule.
Après avoir accompli leur forfait, les malfaiteurs ont disparu dans la nature. Bien que contactées par les victimes, ni la sûreté urbaine, ni la gendarmerie n'ont daigné, selon les victimes, intervenir et assister cette famille en danger. C'est dire que dans cette zone il est vivement déconseillé de se balader, de veiller ou d'aller la nuit au restaurant ni en discothèque.
Quelques kilomètres plus loin, cinq personnes également encagoulées, munies d'épées et de sabres, ont secoué, ce week-end, la quiétude de la population d'El Bouni à hauteur du barrage fixe de Oued Khrouf. En effet, un jeune couple qui était à bord d'un véhicule de marque Citroën a été l'objet, jeudi vers 20h, d'une agression à main armée. Tenez-vous bien, cette agression a été perpétrée à quelques encablures du barrage de contrôle permanent de la police. La petite fille du couple Bouharis dont l'époux est un entrepreneur et sa femme une spécialiste en archéologie a voulu se soulager. A peine garé, le couple a été pris d'assaut par un gang surgi de nulle part. La résistance du mari face à cette horde criminelle n'a pas suffi et les malfaiteurs ont réussi à délester leurs victimes de tous leurs biens qu'ils portaient sur eux. Encore une fois, les éléments de la police qui assuraient le contrôle des véhicules à quelques mètres, n'ont pas réagi. «Allez déposer plainte à la sûreté de daïra d'El Bouni», leur a-t-on répondu, selon les victimes.
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