Ce phénomène a
pris des proportions alarmantes ces derniers temps à Annaba, que ce soit au
niveau des boulangeries, des marchés, ou dans certaines rues commerçantes, on
rencontre des mendiants, hommes et femmes, certains tendent leurs mains,
d'autres vous interpellent pour vous demander l'aumône, et dans tous les âges,
car fini le temps où seules les personnes âgées, réellement démunies ou sans
famille, tendaient aux passants leurs mains, rugueuses, pour recevoir une
quelconque aumône.
Aujourd'hui, des
enfants en âge scolaire occupent les trottoirs des mosquées, et des placettes
comme celle de Stambouli et aux alentours du marché couvert pour demander de
leur voix une pièce pour s'acheter du pain, du lait ou autre aliment.
Mais, engagés sur
cette voie par leur famille ou autre, ces petits que la vie n'a pas gâtés vont
faire de ce geste «un métier» au quotidien au risque d'oublier que la vie n'est
pas aussi facile à gagner. Ce fléau a atteint la masse la plus vulnérable de la
société. Pis encore, parfois dans les bus, des jeunes dont l'âge varie entre 20
et 25 ans vous demandent sans scrupule «donnez-moi 20 DA pour boire un café».
N'y a-t-il pas d'autres moyens où d'autres mécanismes pour aider ces
nécessiteux ? S'ils le sont réellement ...
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Posté Le : 13/04/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tayeb Zgaoula
Source : www.lequotidien-oran.com