Annaba à l'instar des autres villes du pays a amorcé les dernières
semaines du mois de Ramadhan, le meilleur pour tous les musulmans mais aussi le
plus difficile pour les ménagères et les pères de familles qui se sont attelés
aux préparatifs et des dépenses à faire saigner les portefeuilles. Ainsi après
la flambée des prix des produits alimentaires enregistrée les premiers jours du
mois sacré, on a passé le témoin à l'habillement des enfants et aux gâteaux de
l'Aïd. Le père de famille ne sait plus sur quel pied danser. Il n'a plus
l'embarras du choix. Il achète des chaussures, robes, pantalons et autres
lingeries. Il se jette dans la gueule du loup, c'est-à-dire dans les bras des
spéculateurs. Des articles importés par conteneurs de Chine, Corée et autres
pays, de qualité douteuse mais à des prix abordables. Des produits qui envahissent
les trottoirs de la ville. Quant aux pris des «made in», c'est pour une autre
catégorie de gens, à titre indicatif les survêtements sont proposés entre 8.000
et 15.000 DA ! Tout ce business donne l'impression de fête foraine. En tout
cas, ces aléas de la vie quotidienne ne semblent pas altérer la motivation des
Annabis pour célébrer dans la joie et la tradition la fête de l'Aïd El-Fitr et
les derniers préparatifs vont bon train.
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Posté Le : 06/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tayeb Zgaoula
Source : www.lequotidien-oran.com