Algérie

Annaba : Les affaires «marchent»



A moins de trois semaine du début du mois sacré du Ramadan, qui coïncidera avec le début du mois de septembre et de la rentrée sociale, une certaine fébrilité s'apparentant à une véritable course contre la montre chez bon nombre de gens, bousculés et pressés de procéder aux derniers réglages en cette période de congé et de vacances, pour ensuite le consacrer en toute quiétude à l'accomplissement du rituel sacré du jeûne. Il en est ainsi de ces fêtes de circoncision et de mariages qui ne se limitent plus aux habituels week-ends, mais se tiennent presque à longueur de semaines. Les salles de fêtes louées depuis belle lurette les trois jours de la fin de semaine font que les retardataires se rabattent sur d'autres journées, à défaut d'un lieu et d'un espace adéquat pour organiser leurs fêtes. En ce sens, les cortèges nuptiaux sont quasi quotidiens et se font, canicule oblige, pour beaucoup de préférence en soirée où l'on voit défiler par intermittence une multitude de cortèges avec d'innombrables voitures dont l'itinéraire doit forcément passer par le cours de la Révolution et la Corniche, où la mariée et ses accompagnateurs descendent de voitures pour marcher un peu sous l'oeil des camescopes et immortaliser ces moments par des photos à souvenirs.

Le tout ajoute une sorte de bien-être et une curiosité de bon aloi pour les passants et flâneurs du moment, alors que les policiers en faction se doivent de déployer beaucoup d'efforts pour réguler la circulation tout en facilitant le passage de ces cortèges, qui insufflent aux principales artères de la ville de Annaba une atmosphère de joie et de gaieté loin de lasser ou d'incommoder quiconque.

D'autres ne savent plus où donner de la tête pour passer quelques jours de vacances avec des hôtels affichant complets, la location des appartements qui coûte les yeux de la tête et la crainte de partir en Tunisie où la moyenne, ces jours-ci, des véhicules qui passent par les postes frontaliers d'Oum Theboul et El-Ayoun, dans la wilaya d'El-Tarf, atteint les cinq mille véhicules par jour, synonyme de longues attentes au niveau des postes frontaliers algéro-tunisiens. A cela, s'ajoute, comme ont tenu à le préciser certaines personnes intéressées par quelques jours de vacances en Tunisie, le fait de ne pas trouver d'appartements à louer du côté des villes les plus prisées par les touristes algériens comme Nabeul, Hamamet et Sousse, du fait du nombre considérable de touristes dans ce rush aoûtien.

Enfin, à l'approche de la rentrée scolaire, beaucoup de ménagères ont préféré se tourner vers le nécessaire du trousseau scolaire et l'habillement de leur progéniture, puisque les places fortes de la ville pour ce négoce du côté de la rue Gambetta, Souk El-Fellah et El-Hattab ne désemplissent pas.




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