Algérie

Annaba : la capitale du fer et de l'acier a foi en son avenir



Annaba : la capitale du fer et de l'acier a foi en son avenir
ANNABA - Capitale du fer et de l'acier, 3e région côtière avec un littoral de plus de 80 km, la wilaya d'Annaba, devenue un centre poly-industriel des plus importants du pays et une métropole économique influente, a foi en son avenir.
Grâce à sa position géographique et aux utilités dont elle dispose, en l'occurrence un port de dimension internationale avec un terminal à conteneurs, un aéroport et des infrastructures routières et ferroviaires importantes, cette région s'emploie à consolider son rôle de pôle régional d'excellence, tel que défini par le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT).
L'existence d'un réseau d'énergie des plus développés, d'une université offrant un large éventail de spécialités technologiques, d'un tissu industriel très riche composé principalement de complexes intégrés de taille importante comme le complexe sidérurgique d'ArcelorMittal à El Hadjar ou le complexe Fertial d'engrais phosphatés et azotés qui offrent des possibilités multiformes de sous-traitance, permettent à Annaba de prétendre à un développement harmonieux et global, à la hauteur de ses multiples atouts.
La wilaya d'Annaba, qui compte aujourd'hui plus de 14.000 petites et moyennes entreprises (PME), offre des potentialités touristiques attrayantes et se prévaut de l'importance des secteurs agricole, forestier et halieutique importants, ainsi que d'un tissu urbain en pleine expansion avec des potentialités considérables, notamment en matière d'investissement dans la promotion foncière et immobilière.
Avec son pôle industriel constitué principalement du complexe sidérurgique d'El Hadjar et celui des engrais phosphatés et azotés, autour desquels gravitent des centaines d'entreprises activant dans les domaines de la sidérurgie, de la chimie, de l'agro-industriel et de la transformation du papier, du plastique et du verre, cette région ne laisse pas indifférentes les délégations étrangères officielles en quête de placements de capitaux et d'un partenariat avec l'Algérie.
Un pôle attractif
Toutes ces potentialités économiques et industrielles ont fait de cette région, ces dernières années, un pôle réellement attractif pour un bon nombre d'investisseurs et d'opérateurs économiques nationaux et étrangers, parmi lesquels quelques-uns ont choisi la wilaya d'Annaba pour la réalisation de leurs projets, saisissant dans ce cadre les opportunités offertes en matière d'investissements, y compris les facilités accordées par l'Etat.
La branche des industries agroalimentaires, avec ses créneaux de production de corps gras, de lait et de dérivés, de semoule et de farine, est susceptible d'accueillir aujourd'hui des investissements potentiels pouvant générer des revenus substantiels au profit de la wilaya.
Les activités liées à la pêche, à la fabrication des articles et des équipements médicaux, à la transformation du papier et du verre, représentent autant de créneaux porteurs qui font que le flux des investissements est loin d'être arrivé à son terme dans cette wilaya où des efforts sont actuellement déployés pour répondre à la forte demande en assiettes foncières nécessaires pour l'implantation de projets.
Un cadre rêvé pour le développement du tourisme
La création de cinq nouvelles zones d'activités et les opérations d'extension des zones industrielles existantes son édifiantes quant à cette volonté de booster l'investissement productif.
Au pied du massif de l'Edough, Annaba et sa région baignées par la Méditerranée sur 80 km offrent un cadre rêvé pour le tourisme balnéaire climatique et d'affaires.
En matière d'infrastructures hôtelières, elle compte 14 hôtels classés d'une capacité d'accueil de plus de 2.000 lits, 8 restaurants touristiques servant plus de 500 couverts par jour, 25 hôtels non classés offrant 1.338 lits et 18 agences de voyages.
Le foncier touristique de la wilaya dispose de 3 zones d'expansion touristique (corniche d'Annaba, Oued Bagrat de Séraïdi, baie-ouest de Chétaïbi) totalisant une superficie de 2.059 ha, ainsi que 37 ha potentiellement exploitables localisés à Sidi Salem (El Bouni).
L'artisanat (habillement traditionnel, bijouterie. poterie, peinture sur soie et transformation du bois) et le patrimoine archéologique et historique (citadelle Hafside, vieille-ville, mosquée Abou Merouane, basilique de Saint Augustin, ruines romaines) sont les autres atouts de l'antique Hippone qui aspire plus que jamais à se hisser au diapason des grandes métropoles méditerranéennes.


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