Annaba en bref

117 affaires au rôle de la session criminelle

Pas moins de 117 affaires sont inscrites au rôle de la deuxième session criminelle de la cour de justice de Annaba qui s’était ouverte en mai dernier pour se poursuivre jusqu’à juillet prochain. Au total, 188 personnes accusées de divers chefs d’inculpation, allant des crimes et agressions contre les personnes, à l’homicide volontaire avec préméditation, en passant par les coups et blessures à l’arme blanche, l’atteinte aux mœurs, le trafic de drogue et l’évasion fiscale, devront répondre des faits qui leur sont reprochés.            
Cinq opérations de développement pour Berrahal

Cinq opérations de développement sont retenues au titre de l’exercice 2011 au profit de Berrahal, une des communes satellites de la métropole, Annaba. Nécessitant une enveloppe de 60 millions de dinars, dégagés du budget communal, ces projets concernent la rénovation des réseaux d’évacuation des eaux usées des localités de Tacha et de Lakhoualed, la réhabilitation des routes ainsi que la réalisation de pistes et de travaux d’aménagement destinés à l’amélioration et au relookage du cadre de vie. Par ailleurs, 10 millions de dinars ont été réservés aux travaux de réhabilitation du marché hebdomadaire, de l’abattoire et de dix écoles primaires de Berrahal.             

Lancement du dispositif du crédit défi

Le dispositif de crédit défi vient d’être lancé  pour relancer l’investissement dans le secteur de l’agriculture. C’est ce qu’a révélé le directeur de wilaya de l’Office national des terres agricoles (ONTA), Mohamed Benguerba, qui a ajouté que des demandes d’octroi du crédit défi font l’objet actuellement d’une étude au niveau de cet organisme.  Des facilités ont été accordées dans ce cadre aux agriculteurs désireux de bénéficier de ce type de crédits, à la seule condition que leurs projets d’investissement soient en adéquation avec le plan de développement de la wilaya. «Les premiers bénéficiaires vont créer des bâtiments d’élevage avicole et des serres multichapelles», précise-t-on.                                                                  

La mercuriale en hausse

A la veille des vacances d’été, Annaba renoue avec la flambée des prix et l’anarchie générées par la prolifération  de jeunes marchands ambulants qui ont installé, à même le sol, et dans des «tentes» de fortune, leurs marchandises. Naturellement les produits proposés concernent tout ce dont la ménagère à besoin durant le mois sacré. Certains de ces commerçants informels sont déjà à l’heure de la rentrée scolaire et étalent  le tablier scolaire et autres effets pour enfants. La  spéculation se fait à grande échelle et touche pratiquement tous les produits.
Les prix ont flambé ces derniers jours et continueront certainement leur ascension durant le mois de Ramadhan. Même les grandes chaleurs de ces derniers jours n’ont pas agi sur les prix quand on sait que, par exemple, la sardine un produit facilement périssable n’a pas vu son prix baisser. La hausse a atteint aussi le marché informel, d’habitude plus clément. Ainsi, la pomme de terre est proposée à 40 DA et l’oignon comme la tomate sont vendus à 35  DA. Quant aux prix des viandes, c’est une autre paire de manches; le poulet est à 300DA/kg et l’escalope de dinde à 700 DA.                                                    
Sidi Salem opère sa mue

L e plus gros site précaire qu’était la localité de Sidi Salem est désormais dans les méandres des souvenirs. C’est l’exemple type de cités qui se sont  métamorphosées. Le plus grand bidonville hérité de la période coloniale, Sidi Salem, a opéré sa mue progressivement pour devenir une cité viable et promue au statut de futur pôle touristique. L’éradication de la cité dite SAS permettra à la localité de changer entièrement de look et de statut. C’est le quartier le plus peuplé, et qui, paradoxalement, n’a pas encore été érigé en commune comme le souhaite le mouvement associatif, et ce dans la perspective d’une meilleure gestion de ses contraintes. Les habitations précaires ont toujours été un obstacle de taille entravant la dynamique de la construction, mais la problématique s’est posée en terme d’occupation de terrains d’assiette et non pas en terme de programmes d’habitat.  A noter qu’un effort considérable dans ce sens a été consenti pour atténuer la pression sur le logement.