Annaba célèbre le mouvement

Pour célébrer le premier anniversaire du mouvement populaire du 22 février, la population de Annaba a renoué avec les moments forts ayant marqué ses sorties chaque vendredi notamment durant les premiers mois de la contestation des tenants du pouvoir.Le nombre des marcheurs de ce vendredi est autrement plus important que les semaines précédentes. Il faut dire que beaucoup d'événements heureux se sont produits entre temps grâce à la grande mobilisation du peuple uni dans ses revendications.
De l'annulation du 5e mandat de la honte à l'élimination des barons de la içaba et leur emprisonnement, en passant par la mise en ?uvre de l'article 102 de la Constitution ayant contraint l'ex-Président à la démission, le peuple à réalisé d'importants succès dans son combat contre un pouvoir prédateur qui allait anéantir l'état national. A Annaba, la population, par milliers, a tenu à célébrer les acquis réalisés en une année de lutte sans relâche, tout en poursuivant sa mobilisation pour parachever son combat pacifique pour une Algérie unie où tout un chacun trouvera sa place sans aucune exclusion.
Ayant pris l'habitude de rallier, dès la fin de la prière du vendredi, le cours de la Révolution, place emblématique de la quatrième ville du pays, et contrairement aux semaines précédentes où une diminution des participants ayant été constatée, la marche de ce vendredi se voulait une preuve irréfutable de la volonté populaire de s'approprier son destin. Les slogans de rejet des pratiques de gabegie et de mépris du peuple ayant eu cours durant les deux décennies de l'ex-clan présidentiel sont toujours aussi forts.
Après un rassemblement devant l'esplanade du théâtre Azzedine-Medjoubi, la marche s'est ébranlée pour faire le tour du cours de la revolution la prolongeant jusqu'au siège de la wilaya. Ce vendredi, coïncidant avec l'acte 53 du Hirak, n'a pas dérogé à la règle. La foule constituée de femmes, d'hommes de tous âges ainsi que de couples accompagnés de leurs enfants drapés de l'emblème national et brandissant de larges banderoles et autres pancartes de fortune tenait toujours au caractère civil de l'état, à une Algérie libre et démocratique.
Malgré le nombre important des manifestants, ces derniers tiennent toujours à la poursuite de leur mouvement dans un climat paisible, comme il l'a toujours été depuis le début. Un pacifisme apprécié depuis le début du hirak à travers le monde.
«Même si certaines de nos revendications premières ont pu être satisfaites, depuis le début de notre mouvement, nous sommes toujours déterminés à le poursuivre pour arracher le reste.
A. Bouacha