Algérie

Annaba Cadavre de bébé abandonné: le couple arrêté



Outre l'identification judiciaire et les investigations classiques, le recours par la justice aux analyses ADN des personnes impliquées dans des affaires criminelles, notamment pour confondre leurs auteurs, est devenu systématique. L'importance des analyses ADN dans les enquêtes pénales vient d'être établie par le tribunal correctionnel de Annaba, qui vient d'élucider deux cas au moyen des empreintes génétiques. Le 1er cas concerne la filiation du géniteur d'un bébé retrouvé abandonné et sans vie dans la forêt d'Aïn Achir. Agissant sur renseignement, la police arrêta 2 femmes suspectes. Mais ce sont les résultats des analyses ADN, établies par les laboratoires de la police scientifique récemment, qui viennent de désigner la véritable coupable aux yeux de la justice. Le second cas concerne l'identité du géniteur d'un bébé illégitime. Le procureur général avait, contrairement aux accusations portées par une jeune fille contre un homme de son quartier, ordonné le test ADN, qui s'est révélé non conforme. Placée au pied du mur, la jeune femme finira par dénoncer son neveu. Le tribunal exigea un second test qui s'est révélé cette fois-ci positif et l'auteur a été incarcéré. Selon le procureur général adjoint de la cour de Annaba, le seul inconvénient dans ce genre d'investigation, ce sont les délais longs pour obtenir les résultats de l'analyse. Parfois, il faut attendre jusqu'à 3 mois. Pour l'instant, seuls l'Institut Pasteur d'Alger ou les laboratoires techniques de la police scientifique sont équipés pour effectuer ce type de test.


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