ANNABA

L'APC de Annaba a mis fin ce week-end à toutes les rumeurs, qui ont circulé au sujet de la construction par un promoteur privé de 3 tours à usage d'habitation dans le quartier de Beni M'haffer, au sud-ouest de la ville, en délivrant un permis de construire à l'intéressé.Un projet qui a été au centre de toutes les discussions ces dernières semaines, notamment pour le risque supposé que le chantier pourrait faire courir aux habitations situées en amont du terrain d'assiette. Ainsi, les élus locaux autant que la dizaine d'administrations consultées pour avaliser ledit projet ont donné leur accord et le chantier devrait officiellement démarrer en ce début de semaine, affirme un responsable de la DUCH, qui a requis l'anonymat.
Précisant son propos, ce dernier a indiqué que le permis de construire a été notifié au promoteur en fin de semaine sous le n° 52 /2012 et que les travaux pouvaient démarrer sans problème aucun. ?Le projet des 3 tours va, à coup sûr, générer des emplois, tant dans sa phase de construction que dans sa phase d'exploitation?, souligne un des adjoints du président d'APC. Et d'ajouter qu'?aux plans économique et social, j'y vois également une incidence positive du projet dans le secteur de l'habitat et de l'assiette fiscale.
Celle-ci sera élargie, relève-t-il, avec des ressources financières supplémentaires que ne manqueront pas de générer les locaux commerciaux et les espaces destinés aux activités libérales au moment de sa phase d'exploitation. Enfin, d'après ce même élu, la capacité de logements sera augmentée dans la ville côtière, la centaine d'appartements en construction, allant du F3 au F5 et au duplex de haut standing.? Rappelons que le projet de construction d'un hôtel sur le site abritant le ?fortin des suppliciés?du Caroubier, un monument historique datant de 1845, a provoqué l'indignation de la population de la ville. Une pétition appelant à la mobilisation pour le blocage des travaux de démolition du fortin et pour l'annulation pure et simple du projet a circulé sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter et abouti au rassemblement d'une centaine de contestataires il y a une semaine.
A. A