Algérie


Annaba
Un important glissement de terre est survenu, hier, sur CW N°15- reliant la commune de Annaba à celle de Séraïdi via Sidi Aissa, avons-nous constaté sur place.L'incident qui a scindé la route bitumée en deux, s'est produit vers 2h du matin, n'occasionnant heureusement aucune victime. Cette route est actuellement fermée à la circulation. Première mesure conservatoire, le wali de Annaba a décidé l'arrêt immédiat de tous les travaux de chantiers dans cette zone, devenue un risque latent.Contactée, Naïla Bouhafs, la directrice des travaux publics de la wilaya a affirmé que : «Ce dégât est causé par l'excès de construction de plusieurs projets de promotion immobilière. Il faut savoir que cette zone est en train de connaître un effondrement excessif dont j'avais alerté le risque par écrits officiels les autorités locales depuis déjà deux ans. J'ai justifié mes correspondances par l'article 10, du décret présidentiel N°91/175 du 28 mai 1991 définissant les règles générales de l'urbanisme et de la construction.Il stipule que la construction doit être érigée à 35 mètres et les équipements à 25 mètre de la route.» Abondant dans le même contexte, la même source ajoute que : «Mon avis pour le plan d'occupation de sol (POS) concernant ce lieu, je l'ai adressé à la commune de Annaba en date du 18 mai 2014.» Cette même route, faut-il le rappeler, a été déjà l'objet d'un affaissement moins grave en 2013, ce qui a poussé l'ex-wali à décider de sa fermeture. En effet, selon la décision N° 1603 du 5 septembre 2013, signé par l'ex wali, la DTP a été instruite à l'effet de fermer ce tronçon après qu'un effondrement eut été causé par les travaux d'un promoteur privé.Une décision dont a pris acte tout l'exécutif concerné. De son côté, Farid Merabti, P/APC de Annaba a expliqué que : «cet incident a été enclenché suite aux travaux de nombreux chantiers sur place. L'APC ne peut délivrer un permis de construire sans conformité avec la règlementation, c'est-à-dire selon les avis favorables de différentes directions». Concernant, le chantier en cause, le même responsable affirme que : «le service de contrôle technique des constructions (CTC) n'a pas donné son avis au promoteur pour attirer son attention sur la fragilité du site».




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