Algérie


LOGEMENTS DANS LA WILAYA Les retards de l?OPGI L?Office de promotion et de gestion du logement dans la wilaya de Annaba (OPGI) poursuit la réalisation de ses différents programmes de logements sociaux, participatifs et ceux financés par le Fonds national de péréquation. Plusieurs de ces projets sont actuellement en phase d?étude de faisabilité, d?autres sont prévus pour être lancés incessamment. « Nous devons tout d?abord préciser que sur plus de 9900 logements de l?ensemble des programmes dévolus à notre wilaya et lancés depuis 1997, il ne nous reste plus que quelque 2200 dont la réalisation est confrontée à des difficultés administratives. Je peux souligner que notre office se porte bien sur tous les plans et qu?il poursuit toujours sa mission de promotion et de gestion du logement toutes catégories confondues », a indiqué le directeur général de l?OPGI Annaba. Sauf imprévu de dernière minute, cet office a lancé, ou envisage de le faire avant la fin de l?année 2004, la construction de 1000 logements sociaux sur différents sites de la wilaya. A Boukhadra, c?est un autre programme de 750 logements financés par les Emirats arabes unies alors que sur différents autres sites, c?est un reliquat de plusieurs programmes, l?équivalent de 508 logements, qui devrait être matérialisé. Du côté du Fonds national de péréquation, ce sont 300 F3 et F4 destinés aux travailleurs au salaire moyen qui seront réalisés dans les communes de Sidi Amar et Bouzaroura (El Bouni). Les autres communes Berrahal, Oued El Aneb, Tréat, Aïn Berda, El Hadjar et Chetaïbi ne seront pas en reste puisque également concernées par la réalisation de 562 logements type rural. Tous ces programmes n?ont pas manqué d?alimenter les rumeurs colportées dans les bidonvilles, tels ceux de Sidi Harb I, II et III. Les populations de ces localités, excédées par des promesses non tenues des autorités locales, multiplient les contacts entre elles dans la perspective d?un bras de fer avec le chef de daïra à l?origine d?un grand nombre de déceptions. « Le chef de daïra comme le wali n?ont pas cessé de nous promettre un recasement dans les meilleurs délais. A la veille de la dernière élection présidentielle, ces promesses de recasement ont été réitérées par le même chef de daïra. Comme toutes les autres, elles n?ont pas été respectées. Nous avons assez d?être manipulés et d?être pris pour des marionnettes. L?hiver approche et pour la trentième années consécutive, la majorité des familles du bidonville de Sidi Harb va devoir vivre sous les intempéries », déclare Hamdi B. A la cité Oued Eddeheb à proximité du portail d?entrée du stade Bouzered Hocine, le temps est à l?euphorie. Une information en est la cause. Elle fait état de la démolition dans un proche avenir d?un bâtiment datant de la période coloniale et occupé par plus de 70 habitants. Selon plusieurs d?entre eux, des experts auraient effectué une visite technique des lieux. Ils auraient constaté que ce bâtiment menace ruine et que sa destruction doit être rapidement ordonnée. « Jusqu?à preuve du contraire, nous n?avons pas eu connaissance de ce dossier du ruisseau d?or. Une opération du genre n?est pas facile à réaliser. En tous les cas, pas un seul de mes collaborateurs ne s?est déplacé sur ce site pour une visite technique ou pour une expertise. Toute démolition spécifique nécessite de longues années de préparation et d?importantes dépenses », a affirmé M. Amri, le directeur de l?urbanisme aux services techniques de l?APC de Annaba. A El Hadjar, le dossier des 5 logements d?astreinte, des locaux commerciaux squattés, fait depuis plusieurs jours l?objet des discussions des citoyens. La crise qui a secoué récemment le conseil communal, la démission de son président et son remplacement par un vice-président ont accentué les interrogations. D?autant que l?affaire des faux et usage de faux de documents d?état civil, qui a éclaté fin juillet 2004 dans cette commune, alimente une autre rumeur. Cette dernière porte sur une éventuelle mise aux archives du dossier comme cela avait été fait pour le dossier des attributions douteuses des logements d?astreinte et des locaux commerciaux.


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