ANIREF: 79 milliards de dinars pour 39 nouvelles zones industrielles

79 milliards de dinars, tel est le montant de l'enveloppe financière allouée à la réalisation de 39 zones industrielles de nouvelle génération, s'étendant sur une superficie globale de 9.000 ha, répartis dans 33 wilayas du pays. C'est ce qu'a révélé hier, Hassiba Mokraoui, directrice générale de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), lors d'un point de presse tenu en marge du séminaire régional organisé sous le thème : «les zones industrielles et le développement local».

La première responsable de cette agence a rappelé que la réalisation de ces sites a été confiée à son organisme, en décembre 2011, par le Conseil national de l'investissement (CNI). Pour l'heure, 11 sites sont fin prêts pour satisfaire la demande en foncier industriel, émanant des potentiels investissements et parmi lesquels celui d'Oued Tlélat, à Oran, ainsi qu'à Sidi El Khattab dans la wilaya de Relizane.

Mme Mokraoui a insisté sur cette nouvelle mission confiée à l'agence appelée à gérer le foncier industriel d'une manière transparente et satisfaire la demande qui a dépassé largement l'offre et qui a favorisé des pratiques spéculatives. Rappelons que la première mission de cette agence, depuis son entrée en activité depuis 2008, consistait à mettre en concession les actifs résiduels ainsi que les excédents des entreprises dissoutes, une mission qui tire à sa fin puisque, selon la même intervenante, 74% de ces actifs ont été traités.

Lors de la séance d'ouverture du séminaire, le wali d'Oran a abordé la situation chaotique de l'une des plus anciennes zones industrielles de la wilaya d'Oran, en l'occurrence celle de Hassi Ameur. Tout en félicitant les opérateurs implantés dans cette zone, pour avoir pris le risque d'investir dans des conditions inappropriées pour l'activité industrielle en raison de l'état lamentable des voies d'accès, du réseau d'assainissement, ainsi que de l'absence des conditions sécuritaires, le wali d'Oran a précisé que ce volet est actuellement pris en charge à travers un projet de réhabilitation de ce site, qui fut jadis l'un des poumons industriels de l'ouest du pays. Cependant, la gestion future des zones industrielles sera toute différente et tout investisseur, ayant acquis un terrain, est tenu de réunir toutes les conditions pour le lancement de son projet, dans les plus brefs délais, et il ne sera plus admis que des terrains soient abandonnés ou fassent l'objet de spéculation.

Le wali a, en outre, annoncé la signature, demain, d'une convention entre plusieurs entreprises algériennes, françaises, espagnoles et italiennes pour le lancement des travaux de réhabilitation du centre-ville d'Oran et notamment les voies et artères situées sur le tracé du tramway d'Oran avec un délai imparti aux travaux n'excédant pas les 6 mois.