Algérie

Angleterre - Slovénie



 Pas de division, assure la FAUn dirigeant de la Fédération anglaise de football (FA) a fermement réfuté, hier, toute division entre les joueurs et le sélectionneur Fabio Capello, révélée dimanche par l'ancien capitaine John Terry. « D'après ce que j'ai vu, il n'y a assurément aucune division », a affirmé sur la BBC Adrian Bevington, directeur général du « Club England ». Il a réaffirmé son soutien à Capello « qui a un contrat jusqu'en 2012 » et « a été applaudi depuis sa première minute en fonction ». « Quand les résultats ne sont pas particulièrement bons, on entend toujours des histoires de dissension au sein du groupe », selon Bevington, qui affirme que les Anglais « sont unis comme les doigts de la main ». Le milieu Frank Lampard a également apporté son soutien au sélectionneur, affirmant qu'il voulait qu'il « reste en place » après le Mondial. « J'ai travaillé avec beaucoup de grands entraîneurs. Et Fabio Capello est au sommet », a-t-il dit. La proposition de LampardLe milieu anglais Frank Lampard a estimé hier que l'Angleterre trouverait son salut dans le Mondial 2010 en adoptant le même style qu'en Premier League, un jeu « direct », « rapide », mercredi contre la Slovénie. « Nous évoluons tous dans le meilleur championnat du monde. Nous devons jouer avec cette vitesse, cette passion. On ne jouera jamais comme des Sud-Américains (dont le jeu est plus fondé sur la conservation de balle). Il faut jouer avec énergie, avec passion », a déclaré Lampard. Le milieu de Chelsea a reconnu que ces ingrédients « ont manqué contre les Algériens ». Lampard a, en outre, pris ses distances avec les critiques exprimées la veille par son équipier dans le club londonien, John Terry. « Le sélectionneur bénéficie du respect de tous les joueurs et il respecte les joueurs », a affirmé Lampard. Joe Cole réclamé par ses pairsLes joueurs anglais réclament la titularisation contre la Slovénie, mercredi, (groupe C), de l'ailier Joe Cole, auquel le sélectionneur Fabio Capello voue une confiance limitée au Mondial 2010. Les doutes de l'Italien sont apparus criants dès la première demi-heure du tournoi, face aux Etats-Unis : à la place de James Milner dépassé sur son aile gauche, Capello fait rentrer Shaun Wright-Phillips (un ailier droit) sous l''il incrédule d'un Cole qui ne peut s'empêcher de jurer... Un des rares, avec Owen Hargreaves, à sortir indemne du naufrage collectif du Mondial 2006, Cole vit mal un statut revu à la baisse : « Dans les cinq ans précédant ma blessure, j'étais titulaire et tout d'un coup les gens viennent me taper dans le dos parce que je suis dans le groupe... » Cole a décroché en préparation, contre le Japon, sa 54e sélection. La précédente remontait à l'automne 2008, lors de la victoire en Croatie (1-4). Vingt mois... La faute à une blessure à un genou, mais aussi à la défiance de Capello. L'ancien international Paul Parker croit déceler « un problème personnel » entre les deux hommes. La Slovénie a une dent contre RooneyLa Slovénie se verrait bien éliminer l'Angleterre du Mondial 2010, mercredi, à Port Elizabeth (sud), en remboursement d'un différend vieux de près d'un an avec son attaquant Wayne Rooney. Le 5 septembre 2009, l'équipe de Matjaz Kek est en visite à Wembley. Ce qui doit être un tranquille galop d'essai quatre jours avant un match décisif pour la qualification contre la Pologne, tourne à l'aigre. Après une demi-heure d'un match que les Slovènes maîtrisent bien, Rooney s'effondre dans la surface, de manière assez théâtrale. L'arbitre désigne le point de penalty et avertit le malheureux défenseur central Bostjan Cesar... évacué sur une civière, blessé dans son choc avec Rooney. Après une défaite imméritée (2-1), les Slovènes, floués de ce qui aurait pu être une victoire historique dans le temple du football anglais, ont du mal à cacher leur colère et un fort sentiment d'injustice. « En Angleterre, on a tendance à beaucoup critiquer les simulations. J'ai le sentiment que Rooney est tombé très facilement. Attendons de voir s'il est critiqué... », ironise le capitaine Robert Koren. « Il n'y avait pas penalty. Il y avait même faute pour nous, avec un carton jaune pour Rooney », s'offusque le gardien Samir Handanovic. « C'est ce qui arrive quand on est une petite nation... », souffle le milieu Aleksander Radosavljevic. Toujours titulaires, les trois hommes ont une occasion en or d'effacer la dette... Un nul, et l'Angleterre serait sans doute éliminée d'une compétition qu'elle a l'ambition de gagner.


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