Algérie

Angine blanche à Bejaia



40 malades seulement ont quitté les hôpitaux 152 personnes sur les 192 qui devaient quitter, hier, les différentes structures hospitalières de Bejaia où elles étaient admises à la suite d’une contamination non identifiée, sont toujours gardées en quarantaine. Les quarante autres ont quitté l’hôpital Frantz Fanon, hier, à la faveur des résultats des examens biologiques effectués à l’Institut Pasteur sur des échantillons prélevés sur leurs gorges. Le lundi, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a écarté l’éventualité d’une épidémie de diphtérie, à la faveur des résultats des examens biologiques effectués au niveau du même Institut. Ces examens ont donc confirmé les conclusions de celles effectuées localement sur les premiers malades hospitalisés révélant, pour rappel, des cas d’angine blanche. Lors de son déplacement vendredi passé à Bejaia, le ministre de la Santé, Amar Tou, s’est montré rassurant mais le doute persistait toutefois sachant que les échantillons transmis à l’Institut Pasteur n’avaient pas encore dévoilé leur secret. Plus que cela, la veille du déplacement du ministre, huit personnes, également infectées, ont été admises dans les hôpitaux de la région. L’absence de résultats annoncés pourtant par le ministre lui-même pour la journée de samedi allait ainsi donner lieu à bien des spéculations. L’opacité, qui a entouré le sujet, plongera encore davantage la population locale dans la psychose, deux jours durant. En fait, les résultats de l’Institut Pasteur ont été remis aux autorités sanitaires de la wilaya de Bejaia dimanche passé. Mais ce n’est que lundi qu’on saura avec certitude que les résultats des analyses confirmaient le diagnostic initial d’angine blanche. Les quarante personnes, qui ont quitté l’hôpital Frantz Fanon, hier, sont celles dont les prélèvements se sont avérés négatifs. Les autres patients doivent attendre encore jusqu’à ce que leurs prélèvements soient analysés à leur tour. Ce n’est donc qu’une question de temps, mais en attendant ils sont gardés dans les hôpitaux par mesure de précaution


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