Algérie

Android: Une appli sur 4 est un cheval de Troie ou un virus


A en croire la société allemande de sécurité Kobil, Android, le système d'exploitation de Google, serait un terrain de chasse privilégié pour les créateurs de virus en tout genre. Une application sur quatre contiendrait de quoi infester votre téléphone portable ou, au moins, y installer un cheval de Troie, c'est-à-dire un programme espion destiné à récupérer des données personnelles sans que vous vous en rendiez compte. Si cette étude a été rendue publique par une société de sécurité, c'est évidemment qu'elle sert ses intérêts. Symantec, Kaspersky et autre Avast ne sont pas non plus avares d'études apocalyptiques sur les menaces de la cybercriminalité. Et sur la nécessité de se prémunir contre elles en utilisant leurs produits.
Des SMS surtaxés envoyés sans qu'on s'en rende compte
Plusieurs faits divers récents ont toutefois montré la réalité de la criminalité sur smartphone. Au début du mois, le tribunal correctionnel d'Amiens condamnait un jeune pirate de 20 ans pour avoir mis au point un virus ayant affecté 17 000 téléphones mobiles. Il mettait à la disposition des utilisateurs des logiciels gratuits à télécharger. Une fois le logiciel installé, le virus envoyait des SMS surtaxés sans que l'utilisateur s'en rende compte. Il interceptait ensuite les réponses avec les codes de micro-paiement. Et le virus reversait ensuite les sommes sur son compte. D'autres virus sévissent un peu partout. Android-Opfake, par exemple, repéré par Symantec, fonctionne plus ou moins sur le même principe et envoie des SMS surtaxés. Avec une différence : Android-Opfake mute chaque fois qu'il est téléchargé, ce qui le rend plus difficile à repérer par les antivirus. Il se cache dans des applications Android gratuites diffusées sur des boutiques non officielles.
Les antivirus sont-ils efficaces '
Pour lutter contre ces virus, faut-il pour autant télécharger de toute urgence un antivirus ' Pas si sûr. Selon un comparatif mené par AV-Test.org, la grande majorité des antivirus offrent des protections illusoires. La société Kobil, auteur de l'étude qui affirme qu'une appli sur quatre est un cheval de Troie, propose une solution radicale : pas d'antivirus mais un système de "coffre-fort" qui empêche un virus éventuel d'accéder aux données des applications installées sur le téléphone.
Il faut dire que Kobil qui travaille notamment pour les banques, veut à tout prix éviter le piratage des comptes bancaires via les téléphones mobiles. Motif '
Le paiement sans contact par téléphone NFC commence à se généraliser. Il est donc urgent de sécuriser ce mode de paiement, faute de quoi les consommateurs risquent de préférer encore longtemps le paiement en espèces.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)