Algérie

Andalou à l'Opéra d'Alger.. Farid Khodja ose une touche moderne


Un récital de musique andalouse, puisé dans le répertoire Sanaâ, Aroubi et Hawzi, a été animé vendredi, à l'Opéra Boualem Bessaiah à Alger, par le chanteur Farid Khodja et son orchestre. Ce récital intitulé «Nouzha, retour à la nouba» marque un repli sur l'authenticité de la musique classique algérienne servi par une orchestration modernisée, par des emprunts instrumentaux à d'autres genres. Conçu comme une véritable balade à travers les sonorités de la nouba et les textes des âaroubyate de la région de la Mitidja, ce spectacle a proposé, deux heures durant, au public moyennement nombreux une nouba authentiquement exécutée par un orchestre andalou élargi à quelques instruments comme le synthétiseur, la guitare basse et le banjo emprunté au chaâbi et au Blues. La voix de Farid Khodja était portée par son jeu au Rbab, trois violons, un luth, une flûte (Ney), un qanoun et d'une section percussion. La seconde partie du spectacle «Nouzha, retour à la nouba» était dédiée au répertoire aâroubi et au hawzi. Connu pour sa virtuosité au Rbab, Farid Khodja, natif de Blida a fondé son ensemble en 2002 pour enregistrer une première nouba en mode Mezmoum avant de se produire à plusieurs reprises en Algérie et à l'étranger. Il reviendra avec deux autres enregistrements : une nouba en mode Rasd eddil et une oeuvre Haouzi. Il a également conçu un spectacle revisitant le répertoire andalou avec une orchestration incluant l'accordéon et le banjo.
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