Algérie

Anarchie, violence et flambée des prixJijel : les autres articles



Anarchie, violence et flambée des prixJijel : les autres articles
En dépit des assurances du gouvernement et des efforts des autorités de la wilaya de Jijel pour tenter de les organiser, les vendeurs informels ont davantage pris le dessus sur l'ordre public et la quiétude citoyenne. Nullement inquiétés, ces «anarchistes», pour reprendre le terme de certains, ont outrepassé toutes les limites par marquer de leurs empreintes ce mois sacré.En dépit de l'ouverture, comme on l'a si souvent annoncé, de plusieurs marchés de proximité, rien n'a pu stopper l'arrogance de ces squatteurs des espaces publics. Semant la désolation sur les trottoirs et les places publiques qu'ils ont occupés, ils ont grandement contribué à faire basculer les villes dans l'anarchie la plus absolue. Plus que ça, l'hygiène a été la grande absente dans leurs comportements. Certains de leurs pratiques ont exposé, et le font toujours, la santé du consommateur à un véritable danger. Des dés'uvrés, des chômeurs s'adonnant à un commerce de pacotille, ont marqué ce mois par le non-respect de l'hygiène et de l'ordre public.
Le hic et qu'ils n'ont été encouragés par l'absence d'une volonté clairement affichée pour mettre un terme à cette anarchie. L'on déplore aussi des comportements agressifs qui ont couté la vie à deux jeunes, l'un à Taher et l'autre à El Aouana, en plus des rixes et des bagarres violentes. Trois jours avant l'Aïd, un octogénaire a failli laisser sa vie dans la ville d'El Milia, lorsqu'il a violemment été agressé par un repris de justice qui a pris la fuite. Ce spectacle a été couronné par une flambée démesurée des prix et une baisse vertigineuse du pouvoir d'achat, qui ont mis en difficulté les petites bourses.
«C'est impossible de pouvoir joindre les deux bouts, mon salaire a été épuisé au début du mois à peine après l'avoir perçu comme à l'accoutumée, le Ramadhan a été très pénible pour moi, alors devinez qu'en sera il pour les dépenses de l'Aïd et, bientôt, celles de la rentrée scolaire», se désole un fonctionnaire. Même durant l'Aïd, le pauvre citoyen se trouve confronté à d'autres désagréments. Pas de pain, pas de lait et des boutiques fermés.


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