Les eaux stagnantes continuent à désagrémenter le décor de la cité des 600 Logements dans la contrée de Bentalha. De même le mauvais état des chaussées, défoncées ou non revêtues, les pistes n?arrivent pas à assurer la liaison inter-quartiers. Après le changement de temps, les déplacements deviennent si compliqués qu?on est contraint souvent à porter des bottes pour éviter les flaques boueuses créées par les dernières précipitations. Pis encore, les automobilistes ne peuvent guère emprunter les soi-disant routes. « C?est tout bonnement une ville où rien n?est offert aux habitants »,se désole un chauffeur de taxi qui se plaint en plus du manque de clients à cause de la pauvreté des gens. « Toutes les voiries sont à rénover, et maintes opérations d?entretien des réseaux d?assainissement sont inscrites dans le cadre de la réhabilitation des anciens quartiers. » C?est la réponse souvent répétée par les responsables et élus locaux, alors qu?en réalité c?est la dégradation du cadre de vie qui est constatée. La protection de l?environnement semble loin d?être à l?ordre du jour lorsque l?on sait que les ordures restent entassées devant les foyers pendant longtemps. La commune de Baraki n?a pas suffisamment d?éboueurs et de camions pour ramasser les déchets ménagers. Le spectre du retour des moustiques plane à l?horizon. « A dire vrai, si ce n?était pas le printemps on risquerait de vivre la sécheresse la plus rigoureuse », lance un enseignant retraité. Pas de jardins, ni d?aires de jeux ni même encore des espaces aménagés où les enfants de Bentalha pourraient passer leur temps. Ils ne sont pas vraiment libres, car ceux parmi eux qui sont scolarisés restent chez eux pour préparer leurs examens de fin d?année, témoigne une pauvre mère de 5 enfants orphelins, dont le regretté père a été victime des actes de violence qu?a vécus la région de Bentalha durant l?inoubliable période du terrorisme.
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Posté Le : 14/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Yazid
Source : www.elwatan.com