Anarchie, incivisme, violence...

Outre les ordures ménagères souvent jetées après le passage du camion de ramassage, l'anarchie du stationnement des véhicules et du transport public, la violence urbaine, la cherté de la vie, le manque d'espaces de loisirs et de détente, El-Bahia connaît un développement urbanistique chaotique.L'été a été chaud pour Oran et les 25 communes qui la ceinturent. Si les coupures de l'eau potable et du courant électrique ont été moindres par rapport à l'an dernier, l'incivisme, la violence et l'anarchie n'ont pas connu de répit. Outre les ordures ménagères souvent jetées après le passage du camion de ramassage, l'anarchie du stationnement des véhicules et du transport public, la violence urbaine, la cherté de la vie, le manque d'espaces de loisirs et de détente, El-Bahia connaît un développement urbanistique chaotique où les bureaux d'études pondent les mêmes plans de logements, à croire à un clonage planifié. "Toujours le même décor : palmiers, des logements cubes sans cachets urbanistiques, des centres culturels vides sans personnel qualifié, des espaces publics squattés, commerce informel en plein quartier résidentiel, manque d'hygiène à déplorer... Toute la wilaya a besoin d'un contrôle rigoureux à propos des projets d'aménagement et d'embellissement où le gré à gré maquillé en convention fausse la donne", peste un chauffeur de taxi, architecte de formation. Projets en retard, dilapidation des deniers publics en toute impunité compliquent la tâche aux honnêtes gestionnaires et élus. "A chaque fois que vous dénoncez une pratique illégale d'un responsable (surfacturation, fausses factures...) vous êtes traité de perturbateur", confie un élu de l'APC d'Oued Tlélat. Pourtant, Oran métropole est un choix, une exigence des Oranais, car tous les atouts sont là : "Port, économie en plein développement (Sonatrach, Renault, 7 zones économiques, 8 000 ha irrigués de Mlata, plusieurs universités et écoles, hôtels haut standing et espaces de tourisme à développer, un nouveau complexe olympique multifonctionnel et une piscine dans chaque daïra et des stades de proximité dans chaque commune, une enveloppe de 14 milliards de dollars a été allouée pour le développement d'Oran et ses communes avoisinantes", fait savoir un financier. Alors où se trouve la faille ' Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a mis le doigt sur la plaie : "Faites participer le citoyen dans la gestion communale et de wilaya." En effet, le contribuable est exclu des décisions prises par sa ville.NomAdresse email