De l'avis de tous, le désordre qui règne dans le secteur du transport en commun est dû, principalement, au fait que ce créneau névralgique est investi par des non professionnels qui font fi de toute sujétion au service public.
En plus de l'état vétuste des véhicules, la majorité du parc roulant sont des fourgonnettes conçues initialement pour le transport des marchandises qui ont été aménagées pour assurer le transport des personnes, le non respect des horaires étant légion. Il est devenu courant de voir, au niveau des stations, celle de Sidi Amar et d'El Arkoub, notamment l'après midi et au-delà de 20h30, des usagers qui attendent le transport. Devant cette situation chaotique les usagers doivent prendre leur mal en patience et espérer l'amélioration de ce service.Il est vrai que « ces tacots », activant de surcroît sans autorisation d'exploitation, comblent un déficit flagrant en moyens de transport et offrent un service « payant » aux usagers du transport en commun. Néanmoins, le sentiment d'impunité a pris de telles proportions que les mesures de respect de l'usager les plus élémentaires sont bafouées. « Nous sommes parfois obligés d'attendre une heure jusqu'à ce que le karsan se remplisse pour que le chauffeur daigne démarrer. Pourtant la loi en vigueur stipule que le moyen de transport, quel qu'il soit, ne doit pas excéder 15minutes d'arrêt au niveau de la station » s'indigne un usager de la ligne Ghazaouet-El Arkoub.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 06/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : O. E. B.
Source : www.elwatan.com