Dans l’analyse des déformations des réseaux géodésiques, on distingue deux méthodes classiques d’estimation des mouvements d’une zone d’étude: les vecteurs-déplacement et les tenseurs de déformations. Cependant, l’évaluation et la représentation de la déformation dépendent du système de référence à priori et de la configuration des figures choisies qui constituent l’ensemble du réseau. Ces contraintes rendent difficile l’interprétation des résultats obtenus. A travers ce présent article, une solution basée sur la méthode des éléments finis (MEF) est proposée pour affiner l’estimation et la représentation de la déformation des réseaux géodésiques. Dans ce cadre, une étude de la
déformation est effectuée pour analyser les mouvements horizontaux du réseau géodésique de Cheliff, observé par triangulation classique
en 1976 (par l'INCT) et en 1981 (par le CRAAG), en se basant sur un modèle bidimensionnel d’éléments finis élastiques. Les différents
résultats sont illustrés en termes de vecteurs-déplacement, de tenseurs de déformations et de tenseurs de contraintes. La déformation de la
région ainsi déterminée est interprétée suivant des études géophysiques antérieures. En outre, les différents résultats ont mis en évidence les
phénomènes suivants :
- Un phénomène compressif de la région de Cheliff, d’orientation NNO-SSE, dû au rapprochement des deux plaques tectoniques
africaine et eurasienne qui a causé la faille inverse du fameux séisme du 10 octobre 1980.
- Un phénomène de rotation de bloc, dans la région Sud Est et Nord Ouest de la faille dans un sens rétrograde.
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Posté Le : 03/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Gourine Bachir - Ghezali Boualem
Source : Revue Nature et Technologie Volume 5, Numéro 1, Pages 50-58 2013-01-30