L’estimation des statistiques liées aux précipitations représente un vaste domaine qui pose de nombreux défis aux météorologues et
hydrologues. Parfois, il est nécessaire, voir indispensable d’approcher en valeur les évènements extrêmes pour des sites où il existe peu, ou
aucune donnée, ainsi que leurs périodes de retour. La recherche d’un modèle de fréquence des hauteurs de pluies journalières revêt une
grande importance en hydrologie opérationnelle: elle constitue la base de calcul de la crue de projet associée à une probabilité d’occurrence
donnée, une fois les quantiles déterminés. L’approche la plus connue et la plus courante est l’approche statistique. Elle consiste à
rechercher une loi de probabilité qui s’ajuste le mieux aux valeurs observées de la variable aléatoire “pluie maximale journalière” après
comparaison de différentes lois de probabilités et méthodes d’estimation à l’aide de tests d’adéquation.De ce fait, une analyse
fréquentielle de séries annuelles de pluies maximales journalières a été réalisée sur les données de 27 stations pluviométriques du
bassin du Chott Chergui. Ce choix a été porté sur quatre lois usuellement appliquées à l’étude et l'analyse fréquentielle des pluies
journalières maximales. La période choisie est de 1970/71 à 2004/05. Elle a servi à la prévision des quantiles. Les lois utilisées sont : la loi
généralisée des extrêmes GEV) à trois composantes, celles des valeurs extrêmes à deux composantes (Gumbel et log normale) à deux
paramètres et la loi Pearson type III à trois paramètres. La loi GEV a montré une bonne adéquation aux séries des pluies journalières
maximales du bassin du Chott Chergui
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Posté Le : 03/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Habibi Brahim - Meddi Mohamed - Boucefiane Abdelkader
Source : Revue Nature et Technologie Volume 5, Numéro 1, Pages 41-48 2013-01-30