Confrontée à des contraintes d’ordre climatiques et techniques, la production algérienne d’orge est faible et surtout variable dans l’espace et le temps. La sélection de variétés plus performantes est confrontée à la présence d’interaction génotype x milieux significative qui en réduise l’efficacité. La présente étude, conduite sur 4 sites Khroub, Sétif, Sidi Bel Abbes et Saïda, analyse l’interaction génotype x environnements du rendement grain de 12 lignées et cultivars d’orge (Hordeum vulgare L.), d’origines diverses. L’interaction est analysée avec les modèles de la régression conjointe et l’AMMI. Les résultats de l’analyse combinée confirment la présence de l’interaction dont 62.9 et 79.8% sont, respectivement, expliqués par la régression et l’AMMI. La régression identifie deux zones différentes permettant d’exploiter positivement l’interaction ; la première représente le domaine de recommandation de Fouara et la seconde celui de la variété Acsad 176. L’analyse AMMI indique que la variété Acsad présente une adaptation générale à l’ensemble des environnements alors que les autres génotypes présentent des adaptations spécifiques permettant de valoriser chaque environnement. L’adoption d’une stratégie, qui exploite positivement l’interaction sur les sites à haut potentiel de production et l’adaptation générale pour les sites au potentiel relativement plus faible, permet d’améliorer le rendement grain de 6%.
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Posté Le : 30/01/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Menad Abdelkader - Meziani Nassila - Bouzerzour Hamenna - Benmahammed Amar
Source : Revue Nature et Technologie Volume 3, Numéro 2, Pages 99-106 2011-06-30