AMROUCHE Hassiba (née en 1954).- Interprète.
Née à la Casbah d'Alger au sein d'une famille originaire de Béni Ouartilane (Sétif). A six ans, sur le chemin de l'école, ses copines lui promettaient une tannée si elle ne leur chantait pas une chanson. Elle connaissait par cour le répertoire de Abdelhalim Hafed. Jeune fille, elle devient la vedette des cérémonies familiales mais son père ne voulait pas du tout entendre parler de sa fille sur scène et ce n'est qu'après sa mort qu'elle tenta sa chance.
Elle se présenta à Alhane WA Chabah en 1979. interpréta avec brio Fiyyoum WA Lila de Warda et obtient le premier prix de l'émission. Sans vraiment émerger. elle fut certes contactée par Abdelwahab Salim qui la distribua dans une opérette pour la commémoration de Novembre 54 aux côtés de Yousfi Tewfik Lamari. etc. Law 'Aad (s'il revient).Une belle composition de Noubli Fadel constitua un tournant dans sa carrière C'est la seule et unique chanson enregistrée par la Télévision. Enregistrée au début de l'année 1980 dans un studio à El Biar, elle ne verra jamais le jour sur le marché car aucun éditeur ne voulait la reproduire sur cassette sous prétexte que le genre oriental ne marchait pas. Le raî pourtant n 'était qu'à ses débuts et l'argument n'en était pas un. Sa chanson Addhoumouhou (Je le serre contre moi et je lui raconte avec compassion et tendresse mes sentiments et mes sensations), orientale pourtant, toujours du même talentueux Fadhel, eut un grand retentissement. La chanteuse reçut un énorme courrier après son passage sur les ondes.
Apparemment le duo Hassiba Fadhel dérangeait. Quelque temps après, Noubli était licencié et Hassiba obligée de travailler avec d'obscurs compositeurs avant de tenter l 'expérience européenne et chantera, pour vivre. dit-elle, dans les boites à Paris et à Londres. Ce qui lui permet d'affiner Sa technique vocale. Après un silence qui dura plusieurs années, elle refait surface en 1991 avec un genre plus léger. Houa farhi ou saâdi (Ma joie et ma destinée) fut un beau succès, dû entre autres à la collaboration de Mohamed Angar. C'est sa première cassette. Après quatre mois de galère, l'éditeur Amar Boucherit, plus connu sous le nom de Amar DDA, en référence au nom de sa boite, accepte de la faire passer. Deux mois plus tard, c'est le grand boum. Le succès est total. Avec Angar Hassiba va enregistrer au moins cinq autres cassettes depuis 1989 dont El Hout Fel Bhar, Salamate et Baroudia.
Cédant à son public. elle produit en septembre 1995, chez. Vidéo-Loisirs de Said Dadouche, en collaboration avec Kamal Hamadi, Nbgha n zhou (on veut se défouler).
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/06/2011
Posté par : musiquealgerie
Source : etoilearabe.com