Algérie

Amrani, entraîneur de l?ASO



« Je suis éc?uré » C?est un entraîneur profondément affecté moralement que nous avons rencontré hier sur la pelouse du stade Olympique de Chlef.  Vous aviez annoncé votre démission. Pourquoi ?  Juste après ce match, j?avais vraiment démissionné. C?est éc?urant ce que j?ai vécu et entendu. J?ai reçu des messages d?insultes et fait l?objet d?accusations gratuites. J?ai été étonné d?une chose, c?est que, après quatre ans à la tête de cette équipe, on vienne me reprocher des choses qui n?ont rien à voir avec mon éducation ni avec mon passé d?entraîneur. Si j?ai repris du service, c?est grâce aux joueurs qui n?ont pas voulu reprendre les entraînements sans moi. Je peux dire aujourd?hui que c?est ma dernière saison à Chlef.  On vous reproche quoi au juste ?  Cela fait sept matches que nous n?avons pas marqué un seul but, y compris face à l?ENPPI. Tout le monde sait pourtant à Chlef que, depuis quatre ans, nous sommes à la recherche de l?oiseau rare en attaque. On a insulté l?avant-centre Boukhari, alors qu?il était junior la saison dernière. Idem pour Aïssaoui qui est toujours junior. Pour moi, ce sont des éléments toujours en stage de perfectionnement et ne peuvent de ce fait faire plus de 30 matches par an. Et puis, nous n?avons pas les fonds nécessaires pour ramener de grands joueurs. Franchement, par leurs comportements négatifs, certaines gens sont en train de détruire une jeune équipe.  Vos détracteurs parlent d?un arrangement entre les deux équipes ?  Je n?ose même pas y penser. Ces accusations sont totalement infondées et ne font pas partie de mes habitudes ni de mon éducation ou de mon parcours exemplaire en tant qu?entraîneur qui a sillonné tout le pays. Ces paroles, je le répète, sont inacceptables et ne font que porter préjudice à l?équipe. On a déjà oublié qu?on a battu le WAT à l?aller, chez lui.


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