Amrani devrait s'engager avec Difaâ Hassani El-Jadidi

Ayant décidé de résilier son contrat jeudi dernier avec le CRB suite aux incidents qui ont émaillé la dernière rencontre du championnat entre le CRB et le MCO au stade du 20-Août-1955 où une frange de supporters l'avait insulté, Abdelkader Amrani est proche de s'engager dans un club marocain. En effet, le technicien de 63 ans avait affirmé qu'il comptait prendre du recul et ne (re)signerait dans aucun club malgré le fait qu'il ait reçu des contacts de la part de quelques clubs du championnat national entre autres le CSC. "Le CSC m'a contacté ainsi que plusieurs clubs du championnat. J'ai une relation spéciale avec ce club. Mais je n'ai pas envie de bosser ici en Algérie. Je dois prendre quelques mois de congé avant de reprendre du boulot et, de préférence, travailler à l'étranger." Finalement et aux dernières nouvelles, Amrani est allé avec son manager, vendredi dernier, à destination du Maroc pour négocier avec le club du Difaâ Hassani El-Jadida (DHJ) qui est à la recherche d'un entraîneur après le départ de Badou Zaki qui a été sollicité par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour prendre en charge la direction technique nationale. À cet effet, selon la presse locale, les négociations sont arrivées à un stade très avancé et Amrani pourrait s'engager dès cette semaine avec le DHJ. Pour rappel, Amrani est rentré chez lui, à Tlemcen, juste après la derrière rencontre de la phase aller du championnat face au MCO (1-1). Depuis, il était attendu par Saïd Allik pour prendre l'équipe et la préparer pour le match de coupe face à l'IS Tighenif, mais il n'est plus revenu, et ce, malgré l'insistance d'Alik. Amrani était décidé cette fois-ci à partir. Son contrat a été résilié donc à l'amiable jeudi dernier. "Il y a eu un accord entre moi et le président du CRB. C'est une séparation à l'amiable. J'ai connu des hommes dans ce club. Je pense que je quitte le Chabab la conscience tranquille. J'ai laissé le CRB à la première place du classement. Ceci dit, je suis arrivé à un point où je ne pouvais plus continuer", a indiqué Amrani.
Sofiane M.