Algérie

Amrani de retour



Adulé par les supporters l'ayant honoré pour avoir sauvé le club d'une inextricable chute aux abysses, encensé et défendu, bec et ongles, par le wali d'Oran, le coach Abdelkader Amarani sera-t-il de retour à la tête de la barre technique du club phare de l'Ouest, le MC Oran' Rien n'indique le contraire tant que les choses avancent.Les premiers contacts relancés pour asseoir à sa décision et reprendre le club en main sont lancés. Les premières estimations sont favorables à son retour quoique ce dernier soit déçu, voire blasé et brisé, en sentant avoir fait l'objet de mépris total affiché à son égard par la direction du club, en plus d'être lâché au lieu d'être honoré, compte tenu de la mission herculéenne qu'il a accomplie l'année passée en redorant d'abord le blason du club, avant tout, en le maintenant parmi les clubs d'élite alors que tous les voyants étaient au rouge. Les premiers jalons ont été lancés pour «supplier» le coach quant à signer son retour. «Nous l'avons contacté et discuté amicalement et abordé son retour», a-t-on appris auprès de la direction du club amateur (CSA), ajoutant que «les démarches sont en bonne voie». Par contre, ce retour, si retour il y a, ne sera pas inaperçu, malgré le fait que le coach Amrani a, depuis qu'il a exercé la profession d'entraîneur, pas été «rancunier» ni «revanchard», mais cachant mal ses déceptions et son chagrin. Rigoureux qu'il est, Amrani posera sans aucun doute des préalables et des conditions lui permettant d'accomplir la tâche d'un professionnel.
Selon ses proches, il est d'autant plus pointu dans sa besogne qu'il ne se laisse point bercer par les «susurres» et «murmures» des murailles et des coulisses des fractions se livrant en permanence à des guéguerres et des clivages claniques hormis de poursuivre sa bataille pour laquelle il s'engage, entraîner dans un climat serein, loin des luttes claniques et rentrer chez lui après chaque séance. Pour preuve, il a, à plus d'un titre, prouvé ses compétences dans l'ensemble des clubs qu'il a entraînés et il est même à l'origine de la découverte des forces montantes auxquels il a accordé un intérêt particulier en les encourageant à aller loin dans leurs carrières. À Oran, tout le contraire s'est produit lorsqu'il a entraîné l'année passée le club des Hamraoua, le MC Oran. De prime abord, il se retrouve nez à nez avec une ossature fébrile et inerte dans son jeu, en plus de la faiblesse de sa majeure partie. La majeure partie des joueurs ont été recrutés et imposés par Mehiaoui, sans l'aval de l'entraîneur d'alors. D'ailleurs, le club a signé un départ boiteux avant de sombrer dans la décrépitude, notamment après le retrait du coach Azzedine Aït Djoudi. Remplacé par le Français, Bernard Casoni, cet entraîneur n'a rien apporté de nouveau hormis le fait de marquer sa présence en tant que «mouton de panurge», «sommé» d'observer, sans rouspéter, la politique de «l'ordre établi». Casoni a fini par jeter l'éponge et réclamer son dû en recourant à la commission de résolution des litiges, celle-ci lui a donné raison et défait le club n'ayant pas réussi à défendre ses tours.
En dépit de toutes les garanties lui ayant été accordées, le sauveur Amrani a été «remercié» autrement. La direction du club n'a aucunement jugé utile de le persuader quant à se maintenir en place et poursuivre les entraînements malgré l'insistance des supporters et l'accent, mis auparavant par la wilaya d'Oran, ayant réclamé de lui accorder toutes les cartes blanches lui permettant de sauver le club, en plus de lui garantir les meilleurs soins et le paiement de ses mensualités et celles des joueurs.
L'engagement pris, la wilaya a versé la coquette somme de 24 milliards de centimes dans les comptes du club. Au final, celui-ci se retrouve avec une ardoise des dettes dépassant 20 milliards en plus du fait qu'aucune situation financière des joueurs n'a été réglée, d'où le dernier coup de gueule du wali d'Oran exigeant inconditionnellement des comptes... et dans l'immédiat, traitant les dirigeants du club de tous les noms d'oiseaux allant jusqu'à leur dire qu'ils «ont perdu toute crédibilité».


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