La junte militaire au pouvoir au Tchad a décrété hier une «amnistie générale» pour les rebelles et opposants condamnés notamment pour «délits d'opinion», «terrorisme» ou «atteinte à l'intégrité de l'Etat», selon un compte-rendu du Conseil des ministres. Cette mesure concerne 296 personnes condamnées - qu'elles soient ou non détenues - et répond à l'une des exigences des principaux groupes rebelles pour venir à la table des négociations à l'invitation du président Mahamat Idriss Déby Itno, le jeune général qui a pris la tête du Conseil militaire de Transition (CMT) au lendemain de la mort de son père Idriss Déby Itno, le chef de l'Etat tué en avril 2021 dans des combats contre des rebelles. Cette mesure concerne «39 personnes condamnées pour des faits d'atteinte à l'intégrité de l'Etat et de délits d'opinion» et «257 membres» des groupes armés, détenus et jugés après une offensive de l'Union des forces de la résistance (UFR) en 2019, qui visait à renverser le président Déby.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 30/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com