Algérie

Amnesty International réagit et dénonce



Amnesty International réagit et dénonce
Amnesty International a appelé, hier 1er juillet, les autorités algériennes « à respecter, protéger et promouvoir la liberté des médias, suite aux restrictions croissantes envers les médias et journalistes indépendants ces derniers mois ».Amnesty International a appelé, hier 1er juillet, les autorités algériennes « à respecter, protéger et promouvoir la liberté des médias, suite aux restrictions croissantes envers les médias et journalistes indépendants ces derniers mois ».Selon Amnesty International, « les restrictions à l'encontre des médias indépendants ont augmenté ces derniers mois ». « Le code de l'information est excessivement restrictif, et en pratique ne fait que consolider le contrôle de l'Etat sur les médias à travers un régime serré d'autorisations et de régulations sur les propriétaires de publications », poursuit l'ONG.L'ONG de défense des droits de l'Homme critique notamment la gestion du dossier des télévisions privées par le gouvernement. « La loi ne précise pas le délai dans lequel les autorités doivent répondre aux demandes d'autorisation, et elle ne permet pas de contester ce délai devant une autorité judiciaire, ce qui expose les chaînes au risque de censure par le biais de délais non raisonnables », écrit Amnesty.Amnesty International dénonce également les poursuites contre les cadres de KBC Mehdi Benaissa et Ryad Hartouf ainsi que Nora Nedjai, déléguée au ministère de la Culture, qui « risquent jusqu'à 10 ans de prison à propos des autorisations de tournage obtenues pour deux émissions de télévisions satiriques pour la chaîne KBC».«Selon les personnes avec lesquelles Amnesty International s'est entretenue, ces mêmes studios avaient été récemment utilisés par une autre chaîne, qui n'avait pas fait face à des difficultés », souligne l'ONG. Dans ce contexte, «les autorités algériennes doivent harmoniser la législation nationale, dont le code de l'information, avec la nouvelle Constitution et ses garanties pour la liberté d'expression ? et en particulier l'Article 41 (3) qui garantit la liberté des médias sans censure préalable», écrit Amnesty.L'appel de la défense examiné le 10 juilletL'appel des avocats de la défense du groupe Al Khabar de la décision du juge d'instruction du tribunal de Sidi M'hamed (Alger), de placer des cadres de la chaîne de télévision privée KBC en détention provisoire sera examiné le 10 juillet prochain, selon le quotidien arabophone qui cite des sources judiciaires.Mehdi Benaïssa, directeur de la chaîne KBC, Riad Hartouf, directeur de la production et Mounia Nedjaï, directrice des programmes au ministère de la Communication ont été placés vendredi 24 juin sous mandat de dépôt. Une décision motivée par de "fausses déclarations" et de "mauvaise utilisation de la fonction", dans le cadre de l'affaire des autorisations de tournage de deux émissions de la chaîne privée, dont Nass Stah.Le président du conseil d'administration du quotidien, Zahreddine Smati et une de ses comptables seront quant à eux entendus comme témoins. Dimanche dernier, les avocats ont ainsi fait appel de cette décision.Selon Amnesty International, « les restrictions à l'encontre des médias indépendants ont augmenté ces derniers mois ». « Le code de l'information est excessivement restrictif, et en pratique ne fait que consolider le contrôle de l'Etat sur les médias à travers un régime serré d'autorisations et de régulations sur les propriétaires de publications », poursuit l'ONG.L'ONG de défense des droits de l'Homme critique notamment la gestion du dossier des télévisions privées par le gouvernement. « La loi ne précise pas le délai dans lequel les autorités doivent répondre aux demandes d'autorisation, et elle ne permet pas de contester ce délai devant une autorité judiciaire, ce qui expose les chaînes au risque de censure par le biais de délais non raisonnables », écrit Amnesty.Amnesty International dénonce également les poursuites contre les cadres de KBC Mehdi Benaissa et Ryad Hartouf ainsi que Nora Nedjai, déléguée au ministère de la Culture, qui « risquent jusqu'à 10 ans de prison à propos des autorisations de tournage obtenues pour deux émissions de télévisions satiriques pour la chaîne KBC».«Selon les personnes avec lesquelles Amnesty International s'est entretenue, ces mêmes studios avaient été récemment utilisés par une autre chaîne, qui n'avait pas fait face à des difficultés », souligne l'ONG. Dans ce contexte, «les autorités algériennes doivent harmoniser la législation nationale, dont le code de l'information, avec la nouvelle Constitution et ses garanties pour la liberté d'expression ? et en particulier l'Article 41 (3) qui garantit la liberté des médias sans censure préalable», écrit Amnesty.L'appel de la défense examiné le 10 juilletL'appel des avocats de la défense du groupe Al Khabar de la décision du juge d'instruction du tribunal de Sidi M'hamed (Alger), de placer des cadres de la chaîne de télévision privée KBC en détention provisoire sera examiné le 10 juillet prochain, selon le quotidien arabophone qui cite des sources judiciaires.Mehdi Benaïssa, directeur de la chaîne KBC, Riad Hartouf, directeur de la production et Mounia Nedjaï, directrice des programmes au ministère de la Communication ont été placés vendredi 24 juin sous mandat de dépôt. Une décision motivée par de "fausses déclarations" et de "mauvaise utilisation de la fonction", dans le cadre de l'affaire des autorisations de tournage de deux émissions de la chaîne privée, dont Nass Stah.Le président du conseil d'administration du quotidien, Zahreddine Smati et une de ses comptables seront quant à eux entendus comme témoins. Dimanche dernier, les avocats ont ainsi fait appel de cette décision.


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