Amine Khettat, un virtuose du Malouf

Natif de la ville de Constantine, la capitale de l'Est algérien et la ville des ponts suspendus. Très jeune, Amine fait ses premiers pas dans la musique constantinoise, connue communément sous le nom de Malûf, une des écoles de la musique arabo-andalouses. L'apprentissage de Amine fût sous la direction de son pére, le maître Rabah KHETTAT un maître et un chef d'orchestre très respecté à Constantine et grâce à qui, Amine a pu recevoir une formation très riche, ça lui a accordé aussi le privilège de côtoyer quelques uns des plus grands maîtres de cette musique et aussi ce des confréries (Zawia). Son passage à l'ensemble national de musique andalouse algérienne a rajout' à don vécu artistique des expériences à travers le corpus musical des trois écoles de musique savante maghrébine existantes en Algérie à savoir le Malûf, la San‘a, et le Gharnati. Tout en s'attelant en soliste à la musique dite « libre » il a par ailleurs, cherché à étoffer sa formation en abordant la musique châabi et la variété maghrébine, en accompagnant de nombreux artistes algériens célèbres lors de divers spectacles dans le territoire national ou international. Amine a aussi participé à divers projet artostoqies tels que EL GUSTO.



En 2012, il a été sollicité pour être chef d'orchestre lors d'une tournée organisée par l'office national de la communication et de l'information (l'ONCI) et celà à l'occasion du 50îème anniversaire de l'indépendance algérienne. La rouenée a couvert diverses villes en France et en Suisse. L'orchestre avait accompagné des grands noms de la musique algérienne.



Installé depuis quelques années à Paris, l'aboutissement de ce parcours lui a permis de créer en 2010 son propre ensemble, une formation de musique constantinoise et de musique populaire algérienne. Avec son ensemble, Amine a tout d'abord créé le projet SABÂ qui consistait en l'enregistrement et l'auto-production entière d'un album, ce fût la Nouba Hsine-sabâ qui fût choisit pour être enregistrée, Amine Khettat avait tout enregistré en utilisant les moyens du bord dont il disposait. Ce projet fût une expérience très enrichissante, l'album fut gravé en quelques centaines de copies en France, sa vente lors des concerts de l'ensemble a quand même permis de rentabiliser ce projet qui reste une expérience de terrain très bénéfique pour tout artiste.

En 2012, Amine a enregistré l'album LEGHRIB - l'éxilé, album dans le style variété maghrébine, cet album fût produit et distribué en copies physiques en Algérie uniquement, en France, il a été distribué en copies digitales par Believe digital. Cet album présenté Amine Khettat sous une autre lumière à son public et a montré aussi son savoir faire en dehors de l'école constantinoise. Cet album fut un hommage à feu Lotfi Amireche, un artiste constantinois qui a été une référence pour Amine dans sa jeunesse. Les revenus de vente de cet album sont reversés à 100% à l'association EL Quassantinya, une association constantinoise à but non lucratif qui enseigne cette musique aux jeunes.

Enfin, en 2013 Amine Khettat et son ensemble ont sorti un troisième album intitulé Machamim - Senteurs constantinoises, Un album dans le style constantinois, mais avec des sonorités et des arrangements très riches et très envoûtants. Cet album sera distribué en Algérie par Belda Diffusion et en France par Believe digital. Pour plus d'informations sur ces albums, veuillez consulter la rubrique Discographie.



Les productions musicales mises à part, Amine gère aussi le site web www.sabamusic.fr, un site destiné à la promotion de la musique constantinoise, ce site web présente un résumé de l'histoire de la musique citadine constantinoise, présente aussi les principaux instruments de musique utilisés et même les biographies de quelques uns des plus grands maîtres. Pour illustrer tout cela, Amine a lancé même la web-radio Machamim, une web-radio diffusant de la musique constantinoise en continu.