Algérie

Amendement des statuts de la CAF : Lekjaa contredit Zetchi


Les dernières déclarations de Faouzi Lakjaa, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), sur l'amendement 4 des statuts de la CAF, adopté le 12 mars dernier lors du congrès de la CAF tenu au Maroc, ne peut être passé sous silence de la part de la Fédération algérienne de football (FAF) sérieusement accusée par le dirigeant marocain d'avoir voté la motion présentée par la FRMF.Mardi dernier, Faouzi Lakjaa a déclaré devant les députés marocains ceci : «La FRMF a barré la route aux ennemis de l'unité du territoire marocain et barré la route à l'entité fictive (il vise la RASD sans la citer). Le Maroc a mis un terme aux rêves des comploteurs.
L'amendement a été voté par tous les membres de la CAF, y compris les délégués algériens et sud-africains». Cette déclaration bat en brèche celle des délégués algériens qui ont pris part au congrès de la CAF à Rabat et qui ont déclaré à leur retour à Alger qu'ils n'ont pas voté la résolution proposée par la FRMF. Le président de la Fédération marocaine a ajouté : «La chose la plus importante est que l'Algérie et l'Afrique du Sud ont voté la résolution» qui, selon lui, «est une grande victoire diplomatique pour le Maroc». Quelle sera l'attitude de la FAF après la déclaration de Faouzi Lakjaa qui ne correspond pas du tout à ce qu'ont dit les trois délégués algériens à leur retour du Maroc.
La FAF ne peut faire l'économie d'une réponse claire et précise aux propos tenus par le dirigeant marocain. Ce dernier a précisé que l'action marocaine s'inscrit en droite ligne des recommandations faites par le royaume en 2008, qui consistent à ce que le Maroc soit présent partout et dans tous les domaines avec la volonté affichée de barrer la route à l'Algérie. Sur le plan sportif, l'objectif est en train de se concrétiser avec la présence accrue des représentants marocains dans les instances sportives continentales au détriment de l'Algérie. La réponse de la FAF est attendue. Elle ne peut laisser passer cette grave déclaration sans réagir si, bien sûr, Faouzi Lakjaa a menti. Affaire à suivre.
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